Sculpté en 1821 dans un rocher de grès, ce lion commémore le combat des gardes suisses chargés de protéger la résidence royale de Louis XVI lors de la Révolution française à Paris : quelques 850 mercernaires trouvèrent la mort dans la prise des Tuileries, le 10 août 1792, ou furent guillotinés les 2 et 3 septembre.
L’édifice est gigantesque (6m. de haut sur 10m. de long) et les traits de ce lion sacrifié à la gloire de la France semblent si humains que d’étranges sentiments assaillent le visiteur. Mark Twain l’a d’ailleurs qualifié de " morceau de pierre le plus triste et le plus émouvant du monde. "