Golo : le Piéton du Caire
Golo réside au Caire. Dans sa description, il insiste sur
l'industrialisation du Caire, avec ses immeubles pour riches qui
gâchent la vue, et le côté touristique. Pourtant, il n'est pas avare
de superlatifs. Les rues de la capitale de l'Égypte grouillent toujours
de monde ce qui lui donne un caractère intemporel.
Baudoin : Alexandrie, Alexandra (juin 1997)
La description de Baudoin est moins élogieuse pour Alexandrie :
beaucoup de miséreux, les pratiques religieuses. Il évoque même une
découverte assez sinistre : « 97 % des femmes ont subi l'ablation
du clitoris et des petites lèvres vers l'âge de 10 ans, et des
dizaines de fillettes meurent chaque année sous le rasoir des
barbiers. » Même les représentations du célèbre phare
d'Alexandrie ne l'enthousiasment pas. Mais Baudoin reconnaît qu'il fait une description sélective : « Pourquoi mes yeux ne savent pas voir la beauté sans voir aussi la merde ? »
David B. : Siwa (septembre 1997)
David B. C'est rendu dans un lieu moins célèbre, l'oasis de
Siwa. Il témoigne d'une autre façon de vivre. Ce territoire situé au
nord-est de l'Égypte a été ravagé par des pluies torrentielles en
1926. Depuis, le village a été reconstruit à côté, mais les ruines
rappellent cet évènement. Contrairement à la majorité de la population
égyptienne, « les Siwis ne sont pas des Arabes, mais une population berbère venue d'Afrique du Nord au septième siècle. »
Les us et coutumes sont donc différents : quand le maitre de maison
n'est pas chez lui, personne de peut rentrer, les femmes sont voilées
et n'ont le droit à aucun contact avec les étrangers. Malgré ces
pratiques très conservatrices, elles ne sont pas excisées. Une chef de
maison admet qu'avec la télé les moeurs évoluent.
J.C. Menu : Hatshepsout Blues (novembre 1997)
Après avoir visité le musée du Caire inondé par les
touristes, Menu et Zab se sont rendus à Louxor. Deux jours auparavant,
58 personnes, dont une majorité de touristes, se faisaient tuer. Sur
place, plus aucun touriste et une psychose permanente. Et si les
tueurs qui ont pu s'échapper revenaient finir le travail ? Lors des
visites, l'avantage c'est qu'il n'y avait plus d'attente interminable.
En revanche, pour le commerce local c'était une catastrophe. Grâce à
des connaissances, ils ont pu regarder le travail des restaurateurs du
Temple de Louxor, dont l'un des deux Obélix a été volée par la France
et mise sur la place de la Concorde à Paris. Ils découvrent que les
travailleurs égyptiens ne semblent pas suffisamment qualifiés pour ce
type travail de "rénovation" et que le matériel est assez
rudimentaire.
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 30 mai à 21:49
Erratum : La France a volé l'un des deux Obélix pour l'embaucher dans Astérix. Par contre, elle a bien volé un obélisque pour l'installer place de la Concorde.