J’ai vu je ne sais plus trop où (ah si, ici) l’insipide Éric Naulleau se plaindre de son éviction à partir de septembre de l’émission de Ruquier le samedi soir, « On n’est pas couché », que je regarde de temps à autre, quand j’en ai le temps, pas d’amis à la maison ou que je ne suis pas chez eux…
Cela me fait marrer que cet individu qui se prétend de gauche tout en ne se préoccupant aucunement de servir de caution morale à son équipier ultra-réac Zemmour, condamné pour provocation à la discrimination raciale, puisse se sentir victime d’une grave cabale, et crie à l’atteinte à la liberté d’expression. Décidément, c’est une manie ! N’a-t-il pas pourtant eu 5 ans pour dire tout ce qu’il avait à dire, dans cette émission ?
Autant cela était crédible quand on a évincé des gens comme Guillon ou Porte, autant cela ne l’est plus guère quand on parle de lui. Il a vécu 5 ans coquettement, il a pu s’exprimer librement à une heure de grande écoute, dans un cadre privilégié, qu’il s’estime heureux et vaque donc à présent à d’autres occupations. Il pourra toujours militer pour des organisations non gouvernementales qui luttent pour la liberté d’expression !
Quant à moi, je lui suggère l’écriture… C’est une si bonne thérapie, paraît-il.
Ps. Quant à Zemmour, bien fait pour sa gueule ! Personne ne le regrettera… A part peut-être Didier Goux. Donner une telle tribune à ce que la France représente de plus recroquevillé sur soi, aigri, désagréable et si peu représentatif de l’humanisme généreux que j’appelle de mes vœux n’était en effet pas forcément la meilleure idée de Ruquier… La télé publique ne devrait-elle pas montrer – au moins un peu - l’exemple ?
PS.2 : ah oui, j’avais oublié de répodnre à cet argument là :
« des invités ne voulaient pas venir parce qu’ils ne voulaient pas être confrontés à des critiques. Ils ne veulent être confrontés qu’à des cire-pompes. » (source). Faut quand même arrêter de voir le mal pourtant où il n’est pas. Ne peut-on pas comprendre que des invités n’aient pas envie de se faire agresser ? Sans pour autant tremper dans les compromissions… Se voir l’objet de railleries en public n’est pas forcément, en effet, du goût de tout un chacun, cela se comprend. Question de respect de soi, un point c’est tout. Aux suivants !