Bloomsbury : explosion des ventes d’ebook au premier trimestre

The Next Web revient aujourd’hui sur le succès de l’éditeur britannique Bloomsbury en numérique. Alors que l’arrivée d’Harry Potter en ebook se fait toujours attendre, la maison d’édition a présenté des résultats financiers positifs, propulsés par un vif succès de sa branche numérique. L’éditeur avait enregistré £79,000 de chiffre d’affaires en ebook en 2009, puis £1,5 millions en 2010. L’année 2011 s’annonce comme encore plus  prometteuse avec un chiffre d’affaires de £1,1 millions rien que sur la période s’étalant de janvier à mars. Le fort dynamisme du marché britannique en est la cause principale, notamment grâce à l’arrivée du Kindle en fin d’année.

Bloomsbury ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Conscient des débouchés offerts par le numérique, l’éditeur va ouvrir une nouvelle entité spécialisée dans ce secteur émergent (cf. communiqué de presse). Nommée Bloomsbury Reader, la société sera présente à Londres et à New York, avec une équipe dédiée en charge de rééditer des ouvrages épuisés dont Bloomsbury dispose de la totalité des droits. Ils seront mis à disposition du public en numérique, à des prix attractifs, l’ensemble des titres correspondants à ces critères. Un service d’impression à la demande sera également proposé aux clients préférant le papier.

Le président et fondateur du groupe, Nigel Newton, a mis l’accent sur la commercialisation de chacun des titres de Bloomsbury Reader, dans leur langue d’origine, sur toutes les plateformes internationales.

“La demande pour une offre numérique, notamment d’ebooks, augmente de manière significative. Cela changera le modèle économique de l’édition en créant un seul marché mondial. Le monde de l’édition tient sa révolution entre ses mains.”

Au total, cette filiale disposera en septembre 2011 d’un catalogue de 500 titres avec des auteurs tels que Alan Clark, Ivy Compton-Burnett, Monica Dickens, Angela Huth,  Storm Jameson, Roy Jenkins, HRF Keating, Gavin Lyall, Rose Macaulay, VS Pritchett, Bernice Rubens, Edith Sitwell et Alec Waugh. Autant dire que cela ne devrait pas passer inaperçu au Royaume-Uni.