Il reçoit un mail d’un de ses anciens condisciples de fax. Mellery est un homme aux abois, il reçoit des missives, des poèmes qui ne veulent rien dire et qui font référence à son passé. Le chiffre 658 est l’élément qui lui fait le plus peur. Car il a pensé à ce chiffre et l’a trouvé dans une enveloppe.
Un jeu cruel commence à se mettre en place jusqu’à l’assassinat. Mais ce jeu n’est pas fini car les indices laissés font état d’un génie qui se joue des forces de police en place.
Pourquoi faut-il attendre les 9/10 du livre pour que cela soit prenant ?
Je m’attarde très peu sur les 4° de couverture car je suis toujours déçue. Les commentaires de ceux qui ont lu ce roman (?), auteurs ou journalistes font état d’un super livre haletant. Et bien, je ne suis pas d’accord. C’est vrai que c’est bien écrit, mais franchement je trouve que cela traîne en longueur. La première partie est importante puisqu’elle amène la suite du roman. Des fausses pistes, l’enquête n’avance et ne rebondit pas pendant les 3/4 du livre.
Le personnage de Dave est très attachant. C’est un homme logique. C’est vrai que résoudre cette énigme de chiffres est intéressante. Mais bon, il n’y a pas énormément d’actions. J’aime pourtant les livres psychologiques. Mais l’auteur ne nous embarque pas dans cette réflexion, dans cette quête, dans ce suivi psychologique des personnages. Même si l’action n’est pas prépondérante dans ce genre de romans, il y a toujours un élément qui fait avancer le lecteur. Là, je ne l’ai pas trouvé.
Nous apprendrons le drame vécu par Dave et sa femme. Cette histoire lui fera vraiment comprendre que la famille est importante. Heureusement, ce n’est pas trop tard pour lui. Mais Dave et sa femme, même si elle a réussi de le convaincre de la suivre dans ce lieu après sa prise de retraite, n’arrive pas à communiquer concernant ce problème entre eux.
658 a sa signification et c’est l’enjeu du thriller. Des nombres qui permettront grâce à des énigmes de trouver ce qui motive le suspect. Un homme au-dessus de tout soupçon, au QI énorme. Comme tous les serial-killers, il est méthodique. Grâce à sa femme, à l’enquêtrice, à son passé, Dave arrivera à trouver ce maillon qui lui manque.
J’excuse donc un petit peu John Verdon dont c’est le premier roman. Il ne peut que s’améliorer.
Je remercie myboox qui m’a proposé cet envoi et les éditions Grasset.
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