Magazine Sortir
sortie le 1er juin
avec Katoucha Niane
"RAMATA", pour l'essentiel, est l'histoire d'une métamorphose.
Métamorphose d'un être, de sa relation au monde et à l'univers qui l'entoure. L'histoire d'une femme dont la beauté insouciante va concourir à son propre malheur. C'est un peu le portrait de l'Afrique moderne hantée par maintes croyances.
Le personnage de RAMATA est au centre de mon dispositif scénique et dramaturgique. Je ne me suis donc pas trop étendu sur les personnages qui gravitent autour d'elle, dans la mesure où ils agissent, tous ou presque, en fonction d'elle. En revanche, il m'a semblé primordial de tracer quelques contours de son personnage à elle, afin de mieux orienter les autres.
Notre héroïne, malgré une vie familiale bien remplie, est confrontée à une solitude extrême et se retrouve naufragée et prisonnière du destin.
C'est un personnage en rupture totale avec la réalité et dont l'essence même de la vie est la séduction naturelle … Elle est une terre craquelée qui attend la pluie. Par sa beauté et par son esprit dénué d'arrière-pensée, RAMATA est une femme libre, un tempérament immuable; de surcroît, le temps semble sans prise sur elle, et même sur son corps qui conserve jusqu'au bout son aspect juvénile.
Léandre Alain Baker , le réalisateur.
un extrait , ici
Défiant l’honneur et la réputation de sa famille, Ramata découvre, à 50 ans, l’amour et le plaisir de la chair dans les bras d’un petit malfrat de 25 ans son cadet.
Dès lors, sa vie tranquille et supposée heureuse dans la haute bourgeoisie dakaroise bascule… Mais qui est réellement ce jeune homme ? Est-il arrivé par hasard dans la vie de Ramata ?