Cette semaine a été marquée par un retour au premier plan de la scène de la Grèce, ce qui a chahuté un peu les marchés (surtout lundi à l'ouverture). Finalement, les marchés ont sans doûte assimilés qu'une restructuration était inévitable mais sans conséquence sur les entreprises. Tant mieux ! Mais on voit à quel point les indices sont sensibles à toute nouvelle sur les dettes souveraines, même de tous petits états.
Cette semaine est marquée aussi par des nouvelles mitigées venant des Etats unis:
* un chômage plus haut que prévu;
* une chute des promesse de ventes immobilières (-11,6%);
* des dépenses des ménages moins élevées que prévues en avril;
La fin du QE2 approche (dans 4 semaines), et que va-t-il se passer si la FED retire les liquidités qu'elle a largement dispensés ? Pour l'instant, la question ne semble pas à l'ordre du jour des inquiétudes du marché.
Ceci étant, il n'y a pas que des mauvaises nouvelles! Voici les points positifs à retenir:
1/ Bale III pourrait ne pas s'appliquer à BNP et Société Générale. Cela a largement contribuer à faire avancer les indices, mais des voix s'élèvent contre cette discrimination, bien que tous reconnaissent la solidité des 2 établissements bancaires.
2/ Le FMI pourrait être présidé par Christine Lagarde. Ce serait une bonne nouvelle pour l'Europe, aux prises avec les problèmes des dettes des PIGS... Continuer l'action menée, stabiliserait la zone, et surtout maintiendrait la confiance envers la monnaie unique européenne.
3/ L'inflation est faible aux USA, maintenant les taux d'intérêts historiquement faibles. Cela permet à la FED d'innonder le marché de liquidités pour l'instant.
4/ Les quelques résultats d'entreprises publiés sont bons.
Portefeuille Action: 27576€
Titres Qté Investi Prix revient Cours Valorisation Bénéfice / Perte Var 1/1/11
Bnp 42 1351,56 € 32,1800 € 53,50 € 2 247,00 € 895,44 € +66,25% +12,37%
Wendel 64 5953,72 € 93,0269 € 83,43 € 5 339,52 € -614,20 € -10,32% +21,07%
Teleperf. 75 1490,94 € 19,8792 € 23,61 € 1 770,75 € 279,81 € +18,77% -6,50%
Lafarge 40 2973,11 € 74,3276 € 47,12 € 1 884,80 € -1088,31 € -36,60% +0,43%
CARMIGNAC INV.A 1 7304,13 € 7304,1281 € 8324,86 € 8 324,86 € 1020,73 € +13,97% -8,53%
Sanofi 30 1355,40 € 45,1800 € 53,95 € 1 618,50 € 263,10 € +19,41% +12,75%
Schneider 15 1643,80 € 109,5866 € 110,50 € 1 657,50 € 13,70 € +0,83% +1,24%
CAC 63 7796,33 € 123,7513 € 40,62 € 2 559,06 € -5237,27 € NS +6,09%
Espèces
2174,31 €
2 174,31 €
1280,42 €
<-Divid.2008 à 2010
30000,00 €
27 576,30 €
-3186,57
-10,62%
+3,47%
Nous aurons pu acheter Peugeot finalement, qui est incroyablement passée sous le seuil de 29€ que nous nous étions fixés. L'ordre ne courant plus, je ne peut intégrer l'action bien sûr. Aussi, nous relançons l'ordre pour la semaine prochaine. Pour rappel il s'agit d'acheter 70 actions à cours limité à 29€. Rien n'a changé sur la société, qui semble souffrir des inquiétudes sur le secteur automobile dans son ensemble. Reste à savoir si c'est à raison ou pas... L'ordre reste valable jusque vendredi prochain.
Portefeuille dérivé: 42900€
Le CAC a légèrement baissé sur la semaine, mais le portefeuille dérivé se maintient, en "échangeant" de la valeur contre du temps. La volatilité ayant aussi baissé, cela a permis au portefeuille de ne rien lacher.
Portefeuille Crédit:
Capital restant dû Remboursement Evaluation actuelle du portefeuille Evaluation à terme du portefeuille
19186€ 855€ 19.516€ -149€
Une lettre plus complète de gestion a été envoyée cette semaine. Pour ceux qui sont inscrits, vous la retrouver dans votre Boite aux lettre électronique, à l'adresse que vous avez renseigné sur le site.
Le premier remboursement fait mécaniquement chuter la valorisation actuelle du portefeuille, ce qui est normal. Pour pouvoir comparer d'une semaine sur l'autre, sans tenir compte des variations inévitablement à la baisse de la valorisation globale, prenez en compte l'évaluation à terme. C'est ce qui reste une fois tous les remboursements effectués. Vous le voyez, on devra encore 149€ si rien ne se passe... Ce n'est pas si mal: le coût du crédit est de 520€. Cela revient à dire qu'on a déjà compensé 70% du coût de revient en à peine un mois.
La volatilité a terminé à 19,88% juste sous la limite de la zone de confort (fixée arbitrairement à 20%).