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L’ADN et la petite fleur

Publié le 27 mai 2011 par Jlhuss
L’ADN et la petite fleurMais non l’information n’est pas toujours  désolante, noire et démoralisante. Il arrive parfois que l'on puisse quitter les bas-fonds new-yorkais à 50 000 dollars par mois, filmés en 3D, avec salle de cinéma et de gymnastique. Il est possible de remiser l’ADN sur les chemisiers en attendant les turpitudes qui tacheront  d'une autre manière la « soubrette troussée » Même si le feuilleton haletant mêlant sexe et politique revient dès qu'un procureur ou un avocat ouvre le bec pur la plus grande santé des "tirages" de presse. Les socialistes Français ayant déjà tourné la page pour en revenir à leurs déchirements internes avivés , les commentaires ridicules quittent également la Une. L’ADN et la petite fleurIl y a bien sûr la rondeur maintenant bien visible de profil de la première Dame de France que nous révèle le G8 de Deauville : plus besoin d’une conférence de presse ou d’une visite dans une maternité volée par des photographes aux aguets, pas plus que de déclarations sur "off" d'un grand père putatif ou d'une grande mère italienne : l’annonce est officialisée de la plus douce des manières. Un bébé à l’Élysée qui fait pleurer de joie Bernadette Chirac sortant du Conseil Général de Corrèze avec les mots les plus choisis pour son Président François Hollande en fin de cure d'amaigrissement. Il serait injuste d'oublier  la visite du président Obama sur la terre de ses ancêtres, dans cette Irlande pâle et rouquine qui ne peut que nous réconforter, encourager  le métissage, balayer les « citoyennetés » restrictives au profit d’une grande citoyenneté du monde : le Président de la plus grande puissance réunit ainsi avec son sang trois continents d'un seul coup. Mais ce faisant, nous restons bien loin des cimes. C’est pourtant la qu’il faut aller chercher l’information la plus marquante, celle qui devrait nous ravir. L’ADN et la petite fleurElle est "horticole"  et nous arrive grâce à un  botaniste Suisse, Christian Körner : une petite fleur à plus de 4.505 m d'altitude dans le canton du Valais. Cette fleur est une saxifrage à feuilles opposées, indique l'Université de Bâle. Une espèce résistante aux températures extrêmement basses et au gel.  Cette fleur de couleur violacée parvient à se réchauffer au moindre petit rayon de soleil. A ce moment, sa température peut monter jusqu'à 18 degrés, et ce même si la température externe reste proche de zéro degré. C’est bien cette nature extraordinaire et ne cessant de nous surprendre qui doit faire notre constante admiration. Cette découverte est un record, selon les scientifiques. Jamais une plante à fleurs n'avait pas été découverte à une telle altitude en Europe. «A partir de 4.000m, on peut compter les espèces de plantes sur les doigts de la main, commente Michel Flandrin, responsable du jardin alpin au Jardin des plantes. Dans la chaîne alpine, dès 3.500m, on a essentiellement des lichens et des mousses, mais pas de fleurs». La saxifrage a trouvé un moyen de résister à des écarts de température énormes, fabriquant du chaud avec du froid et résistant à un soleil dardant et cruel. Comme rien n’est parfait, c’est le renard du « Petit Prince » qui le dit, certains s’emparent de cette découverte pour en faire une preuve supplémentaire d’un réchauffement climatique mortifère : pas pour la saxifrage en l’occurrence. La biodiversité a des secrets qui n’ont pas fini de nous étonner et les petites fleurs d’altitude sont les bienvenues pour nous changer des « ADN » de Sofitel.

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