EELV AQUITAINE – 25 mai 2011
Visite d’une délégation d’élus de la CUB de la centrale de Braud et Saint Louis le 20 mai 2011
Suite à cette visite nous demandons :
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L’arrêt des conditions d’accueil précaires des travailleurs intérimaires et saisonniers
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Des solutions contre les accidents d’avion de ligne
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Des travaux d’urgence pour rendre la route d’accès non inondable
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L’extension du périmètre du plan particulier d'intervention à la CUB
A l’heure où l’on apprend de Tepco (Tokyo Electric Power Company) que le combustible nucléaire des réacteurs 1, 2 et 3 avait vraisemblablement fondu, faute d'avoir été immergé pendant plusieurs heures après la catastrophe du 11 mars, cette information vient confirmer la culture du secret des entreprises du secteur nucléaire civil en contradiction avec les exigences démocratiques des sociétés contemporaines.
Dans ce contexte, une délégation d’élus de la Communauté Urbaine de Bordeaux a visité, à l’initiative du président Vincent Feltesse, la centrale nucléaire du Blayais vendredi 20 mai 2011. L’objectif était de faire le point sur la sécurité après l’accident de Fukushima.
Suite à cette visite, nous estimons que 4 carences graves doivent être corrigées d’urgence :
Tout d’abord, le constat que de nombreux intérimaires, auxquels EDF fait appel, vivent dans des conditions précaires : des caravanes sont installées dans le camping municipal de Braud et Saint Louis.
Deuxième point, depuis le 11 septembre 2001, aucune disposition n’a été prise pour protéger le site des accidents d’avion de ligne.
La seule route d’accès au site est inondable.
Enfin, il a été confirmé qu’aucun exercice d’évacuation incluant le périmètre de la CUB n’a été réalisé depuis la mise en fonctionnement de la centrale.
Nous demandons, à nouveau, l’organisation d’urgence d’une réunion avec le Préfet, l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) et la CRIIRAD afin de revoir le périmètre de sécurité de la centrale de Braud et Saint Louis et d’entamer une réflexion sur sa fermeture alors qu’EDF souhaite prolonger sa durée de vie de plusieurs dizaines d’années, à l’instar de la centrale de Fukushima.
Clément Rossignol, vice-président de la CUB
Membre de la délégation pour les élus EELV