Derrière le nom de Jesse Sykes se cache une femme au physique troublant, une beauté pure. Alors on s'étonne lorsque l'on entend les premiers sons de sa voix sur des musiques franchement virile et c'est ce contraste qui est beau. Cette formation me fait fortement penser à The Besnard Lakes que j'ai découvert l'année dernière, même ambiance, même façon de chanter, même puissance mélodiques.
L’album commence par "Hushed by Devotion", leur "Dazed and Confused", lente descente vers les abîmes du fuzz et du sustain. C’est le final qui me fait penser particulièrement à Led Zeppelin. Tout est une question de guitare et de chant enivrant dans les compositions de cette formation américaine. On flotte au rythme des percussions et on se laisse emporter les yeux fermés sur le titre "Instrumental", sorte de "The End", référence à une autre légende du psychédélisme, The Doors. On se prend même au jeu de la mélodie flower power, à taper dans les mains, une fleur au coin de l'oreille ("Come To Mary").
Il n’y a pas que moi qui suis nostalgique finalement les membres de Jesse Sykes & The Sweet Hereafter le sont aussi au vu de toutes les influences qui sonnent sur ce quatrième disque (et j'aurais pu vous citer Vanilla Fudge, Iron Butterfly, etc...). Cet album est un beau voyage dans le temps, assez fidèle à un style et une époque et je le conseille à tous les fans de musique des seventies.
Extrait : Come To Mary