Le blocage de la distribution de ce produit est en cours, tout comme des investigations et des analyses par les laboratoires officiels pour déterminer la composition exacte de ce produit et valider le lien avec le risue d'infarctus.
Le jeune homme, victime d'infarctus, est âgé de 27 ans, n'a pas d'antécédent cardiaque ni d'autre facteur de risque identifié mais consommait le produit régulièrement depuis trois semaines. C'est ce qui a conduit les autorités de contrôle à suggérer le risque.
Vendu sur internet comme complément alimentaire à visée amaigrissante pour les personnes pratiquant un exercice physique, le Burnermax 3000 qui n'a jamais fait l'objet d'une demande d'autorisation de mise sur le marché auprès de la DGCCRF n'a donc aucune autorisation de vente en France. Les mêmes sites proposent tout une gamme de “brûleurs de graisse” conseillée lors d'un régime ou d'une phase ou l'usager souhaite “suractiver son métabolisme”, promettant un effet d'optimisation de la perte de poids, un effet diurétique, un apport d'énergie et une meilleure “définition musculaire” aux bodybuilders.
Ces “brûleurs” sont souvent à base de carnitine (L-Carnitine et Acetyl L-Carnitine), un nutriment présent dans les aliments d'origine animale qui aide à diriger les substances graisseuses vers les mitochondries, présentes à l'intérieur de nos cellules qui contribuent à brûler les graisses comme source d'énergie. De nombreuses études* ont montré que les suppléments à base de carnitine et notamment de L-carnitine peuvent contribuer à réduire le taux de triglycérides dans le sang.
Source: DGCCRF
Autre source: Hypertension 2009 Sep;54(3):567-74 “Ameliorating hypertension and insulin resistance in subjects at increased cardiovascular risk: effects of acetyl-L-carnitine therapy”.