Acteur fondamental du secteur médical sur le territoire hexagonal, l’Institut de Veille Sanitaire vient de publier une étude particulièrement intéressante sur malformations congénitales du petit-garçon. A cet égard, il convient de noter que cet Institut est complémentaire de tous les protagonistes du monde médical que sont les professionnels de santé, l’Assurance Maladie ou encore les mutuelles santé. Il est d’ailleurs intéressant de rappeler que les mutuelles santé sont souvent les organismes les plus prompts à transmettre rapidement les informations communiquées par l’Institut de Veille Sanitaire. En effet, une mutuelle santé dispose d’outils de communication modernes qui lui permettent de diffuser l’information très rapidement et très efficacement. Dès lors, ce rapport a pour objet les cryptorchidies et hypospadias qui sont des malformations affectant respectivement les testicules et la verge du jeune garçon. Il s’agit d’une problématique tout à fait sérieuse puisqu’au-delà de l’aspect social, cette maladie favorise malheureusement la survenance de cancers.
En conséquence, il nous appartient d’étudier plus précisément ces deux malformations : « La cryptorchidie (anomalie du testicule non descendu dans les bourses à la naissance) est un facteur de risque du cancer du testicule. L’hypospadias est une malformation de la verge dans laquelle l’urètre s’ouvre à la face inférieure de celle-ci et non à son extrémité ». Or au regard du signalement de nombreux cas, l’Institut de Veille Sanitaire a engagé un processus d’enquête qui s’est déroulé de 1998 à 2008. Cette étude montre un taux d’intervention chirurgicale de 2,51 pour 1000 s’agissant des cryptorchidies et de 1,10 pour 1000 concernant les hypospadias. Toutes ces informations sont particulièrement intéressantes parce qu’elles permettent l’établissement de statistiques qui sont ensuite utilisées dans le secteur médical pour chercher les causes de la survenance de ces problématiques. Néanmoins, il convient de relativiser la prégnance de ces deux malformations potentielles car elles restent très rares fort heureusement. Enfin, cette étude démontre l’efficacité et le professionnalisme de l’Institut de Veille Sanitaire.