United States of Tara: 3.05/3.06 Dr Hatteras' Miracle Elixir & The Road to Hell is Paved with Breast Intentions
Une triste nouvelle est tombée cette semaine pour les fans de Tara. Suite à des audiences particulièrement faibles Showtime a purement et simplement décider d'annuler la série. Un nouveau coup dur cette année, après la fin de Brothers & Sisters, pour les amateurs de bonnes séries familiales. Le côté positif de cette annonce pour moi, c'est qu'ayant accumulé un certain retard sur la saison, je vais pouvoir mieux savourer ses épisodes restants, sachant déjà qu'il s'agit des derniers. Je regrette malgré tout d'avoir mis la série de côté ces dernières semaines, la qualité étant restée on ne peut plus constante. Ces épisode 5 et 6 en sont la preuve incontestable.
Le personnage de Tara ne cesse de fasciner et ce n'est pas avec cette nouvelle relation avec ses alters que ça va changer. Elle semble enfin les avoir totalement apprivoisés suite à l'accord passé précédemment. Ils sont apparus dès lors comme de vrais soutiens pour Tara, pour donner naissance à une nouvelle dynamique qui a marché tout aussi bien. Ce qui n'a pas manqué d'aiguiser la curiosité du Dr Hatteras qui a enfin daigner porter à son étudiante hors du commun l'attention qu'elle méritait. Une bonne façon de relancer l'arc des études de Tara. Mieux encore, ça a permis de mieux définir les objectifs de celui-ci. Ce n'est donc pas tant le diplôme de Tara qui importe, mais sa collaboration avec Hatteras qui s'est révélé être un vrai bénéfice pour la série. Non seulement, cela a offert de superbes scènes à Colette et Izzard entre qui le courant passe très bien, mais en plus ça a déjà aidé Tara à faire quelques progrès dans la gestion de son trouble, allant même jusqu'à confronter sa mère, excellente Pamela Reed temporairement de retour. Sans tout de suite se réconcilier, ce qui aurait été trop facile, elle ont quand même fini par reconnecter lors d'une sobre et émouvante scène voyant Beverly faire ses excuses à Tara. C'était, au passage, bien pensé d'avoir utilisé le bébé de Charmaine comme prétexte pour la ramener et faire de Neil l'intermédiaire à son retour a aidé à mieux intégrer le personnage dans l'aspect familial de la série.
La réconciliation entre Tara et Charmaine a sinon été très bien amenée. Là encore, le recours au bébé était bien trouvé pour réunir à nouveau les deux personnage. Cela a été par ailleurs un plutôt bon ressort comique qui a permis à Alice de nous faire décourvrir une méthode particulière de calmer le nourisson. Le subterfuge de Neil pour que Tara donne des conseils à Charmaine sans que celle-ci s'en rende compte était aussi très drôle. Inutile d'ajouter que Toni Colette et Rosemarie DeWitt étaient comme d'habitudes parfaites de justesse dans leur scènes.
Les débuts de Kate chez les hôtesses de l'air ont fourni une bonne dose d'humour. En particulier sa petite compétition avec les autres jeunes filles pour décrocher un post. ça s'apparentait un peu à une gentille parodie de l'armée mais c'était rafraîchissant, grâce à une Brie Larson toujours aussi pétillante. Son flirt avec le passager paumé qu'elle a rencontré ensuite m'a moins convaincu. C'était beaucoup trop convenu et je ne vois pas trop ce que Kate peu lui trouver... mais à voir ce que ça peut donner sur la longueur. Avec Marshall, ça été l'inverse de Kate. Autant dans le premier épisode, son pseudo triangle amoureux m'a laissé un sentiment mittigé, surtout avec l'évincement expéditif de Lionel, autant dans le seconde épisode son projet de film a été un vrai plaisir à suivre. Il y avait dans cette histoire une certaine dimension poétique apportée par les recherches de Marshall dans le passé de la famille pour trouver l'inspiration.
En conclusion, à la mi-saison, toujours aucun faux-pas majeur à signaler pour Tara. La série poursuit son chemin avec une réelle volonté de se renouveller à chaque fois et d'éviter la routine. Chacun de ses épisodes a donc quelque chose d'unique, sublimé par les formidables interprétations du casting. Je redoute déjà le moment où il faudra lui faire mes adieux...