Hier, le Sénat a adopté la proposition de loi interdisant la technique décriée de la fracturation hydraulique pour explorer et exploiter les gaz et huiles de schiste. Cependant, il a tenu à autoriser « des projets à des fins scientifiques ».
La commission de l’économie a adopté trois amendements du groupe Union centriste (UC). L’un de ces amendements « approuve la réalisation, après enquête publique, de projets à des fins scientifiques pour évaluer la technique de la fracturation hydraulique ou des techniques alternatives ».
Le Sénat a également créé « une commission nationale chargée de l’orientation, du suivi et de l’évaluation des techniques d’exploration et d’exploitation des hydrocarbures liquides et gazeux, qui réunira des représentants de l’État, des collectivités territoriales, des associations, des salariés et des responsables des entreprises concernées ».
Cette commission a, comme prévu, approuvé l’interdiction de la fracturation hydraulique et « l’abrogation des permis exclusifs de recherches dont le titulaire prévoirait d’y avoir recours », mais laisse la porte ouverte à la recherche de technologies alternatives.
Le Sénat examinera ce texte le 1er juin.