pour lutter contre les déchets de la restauration rapide

Publié le 26 mai 2011 par Micheltabanou

L'Association des maires de France (AMF) et le Syndicat national de l'alimentation et de la restauration rapide (Snarr) ont signé le 21 octobre 2008 une charte afin de proposer aux maires et aux entreprises de restauration rapide un programme d'actions visant à réduire les emballages abandonnés sur la voie publique.

Le secteur des déchets de la restauration rapide abandonnés sur la voie publique est une gêne préoccupante avec l’expansion nomade des modes de consommation des jeunes en particulier. L’abandon massif de boîtes à sandwich, de packs de boisson, de couverts occasionne de nombreuses nuisances et surtout des contraintes de nettoyage pour nos collectivités. La restauration rapide s’engageant sur un programme basé sur quatre axes d’action: des emballages moins nombreux et moins volumineux, des poubelles mieux adaptées aux nouveaux modes de consommation, une collecte des déchets plus visible du public et une communication à destination des clients et enfants.

Cette charte nationale devrait se décliner en chartes locales avec le développement de dispositifs de communication ( affiches, tracts, communication sur les emballages de vente à emporter ) pour rappeler aux clients ce qui devrait être une évidence : jeter les déchets dans les poubelles! Cela s’accompagnant également avec l’organisation de tournées de ramassage des déchets abandonnés quotidiennement assurées par les équipes aux alentours des restaurants tandis que ceux retrouvés sur les voies publiques et dans la nature sont collectés par les services de propreté des communes.

Concernant localement et dans mon quartier l’implantation de l‘entreprise KFC de nombreux habitants, voisins ou de passage, font l‘amer constat d‘une dégradation accrue de l‘environnement immédiat tant par les détritus ou les odeurs grasses d‘huiles de fritures. Sur son site national cette entreprise de restauration rapide fait la mention de son adhésion à la charte: «Lutte contre l'abandon des emballages de la restauration rapide sur la voie publique».

J’en prends acte mais suis dans l’obligation d’établir le constat que cela n’est qu’un engagement localement virtuel. Il va bien falloir qu’une action concertée s’engage entre la gérance de ce restaurant, le conseil de quartier et ses habitants ainsi bien sur la municipalité.