Genre: gore, horreur (interdit aux - 16 ans)
Année: 1983
Durée: 1H30
L'histoire: Une météorite s'écrase sur Terre, lâchant une créature extraterrestre affamée. Après avoir tué deux campeurs, le monstre investit la cave d'une maison de banlieue pour y dévorer les propriétaires.
La critique d'Alice In Oliver:
Doté d'un maigre budget, The Deadly Spawn, réalisé par Douglas McKeown en 1983, est aussi connu sous le nom de Return of the Aliens: The Deadly Spawn, le but étant évidemment de faire croire qu'il s'agit de la suite du film de Ridley Scott. Toutefois, The Deadly Spawn n'a pas chose à voir avec Alien, le huitième passager. Il s'agit d'une série B bricolée et tournée en un week-end avec des acteurs amateurs.
On nage donc ici en pleine série B, voire série Z, en sachant que The Deadly Spawn n'a pas de grandes ambitions, si ce n'est de proposer un spectacle gore et sanglant. A ce niveau, pas de souci, le film de Douglas McKeown délivre largement la marchandise. En vérité, cette série B fauchée repose surtout sur son extraterrestre de service, plutôt bien foutu, et particulièrement vorace.
Attention, SPOILERS !
Un étrange objet s'écrase sur la Terre. A son bord, se trouve un alien hideux et sanguinaire. Il massacre et dévore deux campeurs.
Le monstre trouve alors refuge dans la cave d'une petite maison de banlieue. Un gamin, fan de comics et de science fiction, va devoir affronter la créature.
Le monstre prolifère et ses petits attaquent bientôt les occupants de la demeure. Pour se régénérer, l'alien a besoin d'eau et de nourriture.
Vous l'avez donc compris: le scénario brille surtout par sa simplicité. Inutile ici de chercher midi à 14 heures. The Deadly Spawn est à regarder comme une série B sans prétention, mais qui se révèle assez surprenante dans sa capacité à instaurer un climat de terreur et de tension.
Au final, The Deadly Spawn est un film gore qui vise avant tout l'efficacité. Mission réussie pour cette petite péloche horrifique sans prétention.
A noter qu'il existe une suite, connue sous le nom de Deadly Spawn 2: The Metamorphosis.
Note: 14/20