Journée nationale de lutte contre les hépatites B et C

Malgré une évolution considérable au cours de la dernière décennie, les hépatites B et C restent de véritables problématiques de santé publique. C’est pourquoi, les pouvoirs publics sont très présents à l’occasion de la Journée Nationale de lutte contre les hépatites B et C. En effet, la Secrétaire d’Etat chargé de la Santé au sein de la République Française a ouvert cette journée en prononçant un discours particulièrement intéressant. Néanmoins au-delà du rôle des pouvoirs publics, cette problématique doit être appréhendée de manière plus concrète par les professionnels de santé mais également les acteurs de la protection sociale en France à savoir les mutuelles santé et l’Assurance Maladie. En effet, une mutuelle santé bénéficie de réels atouts dans l’optique de l’établissement d’une relation privilégiée avec les Français. Dès lors, les mutuelles santé s’efforcent d’en profiter afin de transmettre des messages d’utilité publique dans la mesure où fortes de leur logique mutualiste, elles se montrent résolument humanistes.

Toutefois, les pouvoirs publics conservent une place essentielle dans la mise en œuvre de cette lutte et c’est d’ailleurs tout le sens du plan 2009-2012 qui a été mis en place sous la Présidence de Nicolas Sarkozy :   »Le plan actuel de lutte contre les hépatites B et C 2009- 2012 vise à assurer un meilleur accès au dépistage et aux traitements contre le virus de l’hépatite C (VHC) et à mieux répartir la prise en charge des malades entre les réseaux de soins de ville et hospitaliers ». De plus en matière d’hépatites B ou C, il est primordial de réaliser énormément de pédagogie auprès des personnes vulnérables malgré les difficultés éprouvées pour établir une forme de contact direct avec elles. En effet, il n’est évidemment pas aisé de se faire entendre par les usagers de la drogue dans la mesure où ils affichent toujours une certaine méfiance à l’endroit de l’autorité publique même si celle-ci a une démarche résolument médicale.