Je défends la naissance d’un nouveau socialisme parce que la crise est en train de mettre au pas les peuples. Le socialisme de l’ajustement, c’est le socialisme qui conduit à ce qu’on soutienne Christine Lagarde au FMI, c’est-à-dire que sur les orientations politiques, il n’y a pas de différence entre la droite et la gauche européennes, qui sont favorables à sa candidature. Le FMI de Christine Lagarde c’est le même que le FMI de Dominique Strauss-Kahn, c’est une machine qui se retourne contre les peuples. Préférer les banques aux peuples est une faute politique majeure pour un socialiste.
Qu’est-ce qui vous différencie des autres ?
Les candidatures de François Hollande et de Martine Aubry sont parfaitement légitimes, parfaitement logiques et parfaitement identiques. Elles sont solubles dans la mondialisation. Elles ne remettent pas en cause le système. Ce sont des gestionnaires du moindre mal. Ce qui est en train de se passer – la montée du rejet du politique – a un rapport direct avec le fait que les dirigeants, y compris de gauche, ont théorisé leur propre impuissance.
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