C’est l’adjoint à Hillary Clinton, James Steinberg, qui l’a annoncé, ajoutant que les sanctions contre PDVSA empêcheraient la compagnie pétrolière d’avoir accès aux contrats du gouvernement américain ainsi qu’à des aides financières sur l’import-export. Néanmoins, PDVSA pourra continuer d’exporter vers les Etats-Unis et cela n’affectera pas non plus les relations entre l’Oncle Sam et les filiales de PDVSA.
Le directeur de PDVSA qui n’est autre que le ministre de l’énergie d’Hugo Chavez, Rafael Ramirez, estime que PDVSA ne sera peut-être plus capable de continuer à exporter vers les Etats-Unis, vu les sanctions imposées. Il estime aussi que les américains cherchent à diviser les membres de l’OPEC : « nous allons, bien sûr, continuer à avoir des relations avec l’Iran ou avec tout autre pays de notre choix. Nous n’allons pas renoncer à ce droit. »
De son côté, Steinberg espère que ces nouvelles sanctions vont faire réfléchir les pays qui souhaiteraient entretenir des relations commerciales avec l’Iran : « en imposant ces sanctions, nous envoyons un message clair adressé aux sociétés à travers le monde : ceux qui continuent à aider l’Iran au niveau énergétique devront en subir les conséquences. »