Quasi invisibles le jour, les nombreux bars, boites de nuits et autres auberges de Rufisque rayonnent la nuit, pour ne pas dire sortent de terre. Dans ces lieux de fréquentation nocturne, alcool, drogue, et sexe ne sont pas tabou. Une activité vieille de plusieurs sièclesprospère dans ces lieux à une vitesse fulgurante : il s’agit de la prostitution.Keury Kao, est un quartier du centre ville de Rufisque. Ce vieux quartierabrite la plus part des boites de nuit et barsde Rufisque. La nuit, les environs de ses endroits sont squattés par des groupes de femmes prostituées à la recherche de clients. Cette pratique n’est pas nouvelle dans ce patelin de la vieille ville de Rufisque, mais le rajeunissement de la prostitution ces derniers temps est impressionnant. Un rajeunissement qui rime surtout avec prostitution clandestine. Les néophytes de cette pratique, sont pour la majeure partie, des jeunes filles venues des quartiers populaires et d’autres horizons. « L’apparition de ses réseaux clandestins de prostitution pousse les policiers à opérer des rafles systématiques la nuit. Et cela compromet le marché des prostituées qui font leur activité en toute légalité.» Dénonce Ndanane une femme prostituée quia fait plus de 10 ans d’activités de prostitution dans ce quartier. Face à l’arrivée de cette nouvelle vague de prostituées, les anciennes de ce milieu délient plus facilement la langue maintenant pour évoquer les difficultés de leur activité. « Nous sommes persécutées, victimes d’agression et souvent même séquestrées par des mauvaises personnes qui refusent de nous payer après nos services. Parfois on nous accuse de vol et les policiers ne font rien pour nous protéger des bandits de la nuit. Notre environnement est menacé et nous ne pouvons rien faire.»Explique notre interlocutrice, la mine dépitée. Cette situation d’insécurité et d’envahissement de leur milieu par des réseaux clandestins de prostitués affecte considérablement leur chiffre d’affaire. L’apparition des réseaux clandestins a changé la cartographie de la prostitution à Rufisque. Un fait fortement tributaire au boom démographique des nouveaux quartiers populaires.
Quasi invisibles le jour, les nombreux bars, boites de nuits et autres auberges de Rufisque rayonnent la nuit, pour ne pas dire sortent de terre. Dans ces lieux de fréquentation nocturne, alcool, drogue, et sexe ne sont pas tabou. Une activité vieille de plusieurs sièclesprospère dans ces lieux à une vitesse fulgurante : il s’agit de la prostitution.Keury Kao, est un quartier du centre ville de Rufisque. Ce vieux quartierabrite la plus part des boites de nuit et barsde Rufisque. La nuit, les environs de ses endroits sont squattés par des groupes de femmes prostituées à la recherche de clients. Cette pratique n’est pas nouvelle dans ce patelin de la vieille ville de Rufisque, mais le rajeunissement de la prostitution ces derniers temps est impressionnant. Un rajeunissement qui rime surtout avec prostitution clandestine. Les néophytes de cette pratique, sont pour la majeure partie, des jeunes filles venues des quartiers populaires et d’autres horizons. « L’apparition de ses réseaux clandestins de prostitution pousse les policiers à opérer des rafles systématiques la nuit. Et cela compromet le marché des prostituées qui font leur activité en toute légalité.» Dénonce Ndanane une femme prostituée quia fait plus de 10 ans d’activités de prostitution dans ce quartier. Face à l’arrivée de cette nouvelle vague de prostituées, les anciennes de ce milieu délient plus facilement la langue maintenant pour évoquer les difficultés de leur activité. « Nous sommes persécutées, victimes d’agression et souvent même séquestrées par des mauvaises personnes qui refusent de nous payer après nos services. Parfois on nous accuse de vol et les policiers ne font rien pour nous protéger des bandits de la nuit. Notre environnement est menacé et nous ne pouvons rien faire.»Explique notre interlocutrice, la mine dépitée. Cette situation d’insécurité et d’envahissement de leur milieu par des réseaux clandestins de prostitués affecte considérablement leur chiffre d’affaire. L’apparition des réseaux clandestins a changé la cartographie de la prostitution à Rufisque. Un fait fortement tributaire au boom démographique des nouveaux quartiers populaires.