Rapide revue de presse hier et stupéfaction : pas mal de journalistes ont relevé la vacance des responsables concernés pour supporter financièrement les disciplines aux « œufs d’or ». Ça n’a fait que conforter en fait ce qui a été écrit dans cette chronique à mainte reprise concernant la situation consternante du sport en général à Madagascar. Consternante serait le mot approprié vu que le malagasy lambda, bien qu’il ait un avis là-dessus ne pourra jamais, au grand jamais y faire quoi que ce soit. Toujours est-il que résultats à l’appui, preuve est faite que ce sont les parents pauvres du sport à Madagascar, allez savoir pourquoi, qui arrivent à obtenir des résultats probants pouvant relever la fierté d’être malagasy en cette période trouble pour l’ile sur la scène internationale, flattant l’égo des natifs de l’ile Rouge sur la possibilité de briller quand même au niveau mondial, malgré les vicissitudes de la politique.
Mais politique ou pas, il ya toujours eu des disciplines qui ont été des laisser-pour compte dans la Grande Ile. Chose sidérante, là où ça n’a jamais marché, les infrastructures, les supports et appuis techniques de toutes sortes, les financements de déplacements et bien d’autres encore foisonnent à profusion. A l’instar du football, qui n’a jamais atteint un niveau mondial, ni même africain, les petites attentions, si ce ne sont des « grandes attentions » ont été légions. En sport collectif pourtant, il y a le rugby par exemple qui s’est hissé au niveau africain, un certain mois de novembre 2005, pour une finale qui s’est déroulée à Paris – on ne saura jamais d’ailleurs pourquoi cette finale africaine devait se passer en France en hiver à -15°C- et qui pour l’instant n’a bénéficié d’aucun égard particulier pour le promouvoir et le supporter ; jouir de terrains de jeu corrects relève du défi pour les rugbymen, obligé depuis fort longtemps à s’entrainer sur des terrains en terre battue ou dans des « rizières » asséchées. Jusqu’à preuve du contraire, les déplacements des boulistes aux sommets mondiaux ont été le fruit des débrouillardises de la fédération et de ses sponsors ! Il est à espérer que l’Afrobasket Men 2011 puisse être favorable aux sportifs de cette discipline, sommet qui est tombé « par hasard » dans l’escarcelle de la Grande Ile. D’autant que le ministre en charge du sport actuel est un ancien international de basket, charge à lui donc, par fidélité, de faire de sa discipline « perso » une poule aux œufs d’or.