Michel Destot doit faire face en une quinzaine de jours à un changement brutal et quasi-total de la donne.
Premier changement : la disparition de DSK de la course 2012. Le Maire de Grenoble était le co-président national du comité des élus locaux avec le Maire de Lyon. D'un coup, les perspectives nationales pour 2012 sont modifiées.
Second changement : la défaite de son candidat à la course sénatoriale iséroise. Une défaite d'autant plus cinglante qu'elle a été obtenue par le vote des militants contre celui des instances départementales et par un nouveau décompte après contestation des résultats initiaux (la confiance règne !).
Dans la foulée, un sondage est lancé pour tester 2014 car la succession municipale est pour le moins également contestée par 4 concurrents : Fioraso, Safar, Siebert, Noblecourt.
Et entre les 4 concurrents, les fossés sont amples tout particulièrement entre Geneviève Fioraso et Jérôme Safar.
L'opposition locale dit que la première n'aurait pas été vue en Mairie depuis près de 6 mois, montrant ainsi qu'elle n'entendait pas respecter une quelconque hiérarchie municipale en dehors du leadership de Michel Destot. Et d'ailleurs, si le pré-arbitrage en faveur de J. Safar était confirmé, il serait question d'une candidature de sa part sur la Commune de Meylan où la Mairesse UMP est fragilisée notamment par une probable exclusion de la liste des sénatoriales ?
Dans ces circonstances, Michel Destot laisse entendre qu'il pourrait revenir sur sa décision de non-candidature en 2014. Ce qui est sûr c'est que dans ce climat très particulier, l'incertitude ne peut durer encore longtemps.
Présidentielle France 2012 : lettre hebdomadaire Exprimeo n° 265 sur le Centre : lettre265