Le patronat a présenté lundi un nouveau projet d’accord sur l’accès des jeunes aux formations en alternance et aux stages en entreprise
Ce nouveau projet, rapporte Le Monde, a été mieux accueilli par les organisations syndicales que la copie patronale du 11 mai, unanimement rejetée. Le stageserait beaucoup mieux considéré, tandis que le volet sur l’alternance laisserait à désirer. Une nouvelle séance denégociation entre les partenaires sociaux a donc été fixée au mardi 31 mai afin de statuer sur l’avenir du stage et de l’alternance.
« Nous devons cette réponse aux stagiaires »
Ce texte de loi, ainsi que le projet de loi de finances rectificative (PLFR), prévoient notamment d’imposer auxentreprises de 250 salariés et plus l’obligation d’employer 4% d’alternants au lieu de 3% précédemment. Il est également prévu que la contribution supplémentaire à l’apprentissage (CSA) soit variable en fonction de leur effort. La délégation patronale, ouverte au débat, s’est dite d’accord pour trouver, collectivement, des solutions adaptées et pérennes. « Nous devons cette réponse aux stagiaires », a fait observer Benoît Roger-Vasselin (Medef). Il approuve également la revalorisation de l’indemnité de stage en fonction du niveau de qualification des stagiaires, à condition que cela soit simple pour les entreprises. Les syndicats réclament de leur côté des droits sociaux pour les stagiaires, notamment en matière de retraite et d’assurance-chômage.
Cette négociation devra être impérativement conclue avant le 3 juin prochain