Christine Lagarde est en lice pour la succession de Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI. La ministre de l’économie vient d’annoncer sa candidature ce mercredi vers midi
La ministre de l’économie Christine Lagarde est officiellement candidate pour diriger le FMI, et entend « recueillir le plus large consensus » : « Cette décision, je l’ai prise après mûre réflexion et en accord avec le président de la République et le premier ministre, qui me soutiennent totalement dans cette démarche » a-t-elle indiqué. Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a également annoncé son soutien, et dit être « pleinement » en faveur de la ministre.
Une candidature litigieuse
Néanmoins, Christine Lagarde devra faire face à ce qui pourrait bien se révéler être un obstacle de taille à son ambitieuse candidature. En effet, le jour de clôture des candidatures à la direction du FMI correspond étrangement à la date où la cour de justice de la République rendra son jugement sur l’ouverture, ou non, d’une enquête sur le rôle de Christine Lagarde dans la procédure d’arbitrage, favorable à Bernard Tapie dans l’affaire de la vente d’Adidas en 1993.
De son côté, Henri Guaino martèle que « la ministre n’a rien à se reprocher », qu’il faut laisser « les procédures suivre leur cours» que « la République a ses règles et ses lois, elles s’appliqueront », et qu’il n’a « absolument aucun souci à ce sujet ».
Pour mémoire, la candidate avait déjà reçu le soutien de la Chine, d’après les propos de François Baroin sur Europe 1 hier matin