Quatre étudiants, Sarah, Robert, Terry et Gregory. Tous ont des problèmes de sommeil, ils dorment trop ou mal ou ont une fascination malsaine pour celui des autres.
Les anciens locataires d’Ashdown referont collision dix ans plus tard, de façon tout à fait improbable.
Dans ce roman qui coule tout seul, le présent et le passé s’intercalent. Les protagonistes évoluent, pour la plupart, logiquement. On sent une nostalgie des années fac et l’idée qu’il est très difficile d’échapper à son destin.
Mention spéciale au personnage de Gregory, l’étudiant en médecine, évangéliste des nuits blanches, qui croit dur comme fer au pouvoir par l’éveil. Sans lui, cette histoire aurait été légèrement insipide.
Car l’atmosphère de The House of Sleep (La maison du sommeil) de Jonathan Coe a eu l’infortune de me rappeler 'Emotionally weird' (Sous l’aile du bizarre) de Kate Atkinson, roman qui se passe aussi dans le milieu estudiantin et que j’avais détesté.
Une lecture commune avec Canel et Val. Je sais que Canel a adoré (c’est pour elle une relecture) mais je me demande bien ce que Val en pense…
La note de L'Ogresse: