Face au prix des biens citadins bien trop élevés, les Français pensaient avoir trouvé une solution. En effet, pour la quatrième année consécutive, le marché des terrains agricoles voués à être lotis, soit 3,6 milliards d'euros, a dépassé celui des terres dont la vocation agricole est conservée, de seulement 3,4 milliards d'euros. Ainsi, que l’on parle d’ancien corps de ferme ou de bâtiments agricoles, le marché était vraiment actif avec 34 000 transactions.
Des prix qui flambent
Avec une progression de 14,9%, par rapport à 2009, on ne pouvait que constater l’exode des citadins. Côté tarifs, les biens immobiliers se sont échangés, en 2010, aux alentours de 169 000 euros, soit une envolée de 6,3%. Pour une petite idée, le prix de terres agricoles n'a progressé que de 1,9%, à 5230 euros l'hectare. Une broutille comparée aux 312 000 euros pour la valeur des terrains constructibles de moins d'un hectare acquis par des particuliers