Drôle de planète…

Publié le 25 mai 2011 par Lawrence Desrosiers

Lu sur Courrier international

— Beurk! Il voulait manger un Suisse. Mal lui en a pris. Le cannibale Matej Curko est mort sous les balles de la police. Ce Slovaque, en quête d’une victime disposée à se laisser droguer, tuer puis boulotter, avait posté une annonce sur le web. Un ressortissant helvétique s’était porté candidat avant de se rétracter et de prévenir la police. Un agent s’est rendu à sa place à Kysak, en Slovaquie, se faisant passer pour le futur repas du cannibale. L’arrestation a fini en fusillade. Selon le commissaire Jaroslav Spisiak, Matej Curko comptait prendre le temps de savourer sa victime : caché dans les bois, le corps aurait été couvert de poivre noir pour masquer son odeur et éloigner les bêtes sauvages. Si le petit Suisse est sain et sauf, l’affaire laisse comme un arrière-goût : selon les médias slovaques, l’homme pourrait avoir fait d’autres victimes.

— Vieux et pauvres, s’abstenir. Les maris défraîchis et fauchés, ça suffit. Pour pouvoir passer la bague au doigt à une Cambodgienne, les étrangers de plus de 50 ans devront désormais gagner par mois au moins 2 580 dollars. « Nous ne voulons pas que les jeunes cambodgiennes épousent de vieux étrangers, a déclaré le porte-parole du gouvernement, Koy Kuong. Je veux qu’un couple ressemble à un vrai couple, pas à un grand-père et sa petite-fille. » (AFP)

— 9999 ou 69? Au Vietnam, les numéros de portable finissant par 8888 ou 9999 sont censés assurer bonheur et prospérité. Développement inattendu : leurs propriétaires sont submergés de SMS proposant des services sexuels. Ces coûteux numéros porte-bonheur permettent en effet aux tapineuses de cibler une clientèle de luxe, rapporte le quotidien Tuôi Tre. Les suites de chiffres les plus prisés, comme 016666666666, vendues par l’opérateur Viettel, peuvent atteindre des milliards de dongs, note VnnNews.net.

— Hépatant! Depuis un an, Chu Cao sillonne la Chine, invitant de parfaits inconnus à sa table. Partout où elle passe, la jeune Chinoise arbore ce panneau clamant : « Je suis porteuse de l’hépatite B. L’hépatite B n’est pas une maladie gastro-intestinale. Elle ne peut pas se transmettre par simple contact ou en partageant un repas. Je suis porteuse de l’antigène de surface du virus de l’hépatite B, mais il y a des gens qui ne veulent pas manger avec moi. Venez partager mon repas, je vous invite. » À ce jour, 121 personnes ont répondu à son invitation, dont 5 à Zhengzhou, dernière étape de son périple de sensibilisation, indique le site de Radio Chine internationale. Les porteurs de l’hépatite B, en Chine, sont discriminés dans les écoles et l’accès à l’emploi. En principe interdits, les tests sanguins à l’embauche restent encore très largement pratiqués, notamment dans les entreprises publiques, note Xinhuanet.com.

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