On a toujours cru qu’on pourrait changer le monde, parce qu’on l’avait décidé.
On croyait que les murs s’écrouleraient sous le poids de nos attaques, que les barrières seraient à nouveau franchissables. A force de volonté, d’espoirs de rêves. D’un monde meilleur, d’une humanité purgée de tous ses vices.
Discours puant de misérabilisme. Optimisme déplacé et indécent. Que n’a-t-on pas assez fait de déclarations péremptoires sur le sort qui nous attendait ?
Que n’attendons nous pas ce sort tant craint, repoussé ?
L’humanité ne veut-elle simplement pas en finir avec elle-même ? Qui veut encore se battre pour elle ? Qui croit qu’elle en vaut la peine.
N’a-t-elle pas montré sa valeur, déjà ?