Après avoir livré la dernière bataille, nous crûmes être libérés du joug tyrannique qui nous avait assailli pendant tant de temps, nous faisant traverser des vicissitudes innommables et par trop inconcevables. Nous avons cru recouvrer notre liberté, nous avons chéri cette accalmie sans voir la tempête qui allait suivre. Nous avons recommencé à croire, pour un temps. Pour un temps, nous sommes redevenus les enfants chéris de Dieu. Pour un temps, nous avons pu toucher du doigt la Grâce. Et puis tout recommença. Et puis tout, enfin, se termina ; pour nous, comme pour toute chose.