Du nouveau concernant la formation des professeurs

Valérie Pécresse et Luc Chatel ont proposé de nouvelles mesures concernant la formation des professeurs des écoles, collèges et lycées

La « masterisation » a  fait couler beaucoup d’encre après sa mise en place en septembre 2010. Les étudiants avaient longtemps exprimé leur grogne, notamment concernant le manque de formation pratique.  La fin de la formation en IUFM signifiait en effet la fin de l’habituelle confrontation avec les élèves avant de se jeter dans le grand bain. A l’université de Cergy Pontoise, les ministres ont fait le point sur la réforme de laformation des professeurs.  Des masters en alternance vont voir le jour à la rentrée prochaine. Des pilotes vont être instaurés dans une trentaine d’universités. Dès la quatrième année certains élèves profiteront d’un contratd’enseignement de quelques heures par semaine (trois à six heures). Un poste d’assistant pédagogique à mi-temps sera aussi accessible. En ce qui concerne la rémunération, les étudiants pourront être rémunérés 3000 à 6000 euros pas an (560 par mois pour le poste d’assistant, cumulable avec des bourses).

Des avis mitigés

Le gouvernement parle subtilement d’« ajustement dans le temps » : pas question de revenir sur la légitimité de la réforme. Le  SNES-SFU a vivement réagi à l’annonce de ces nouvelles mesures. Frédérique Rolet, co-secrétaire générale du SNES-FSU, invitée de France Info s’est exprimée sur : « Il affecte de donner uneformation professionnelle et en même temps il fabrique du remplaçant à bon marché ». Elle souhaiterait un vrai encadrement de l’étudiant par un « professeur chevronné »