Parler de fin du monde après un KdB, c’est un peu antinomique. Mais c’est sur ce sujet, que faire dans les 12 heures précédant l’apocalypse, que je suis tagué par Romain tout comme Manoz, Menilmuche, Le Faucon, Yann, le Coucou, Briavel, Vallenain, Stef, Nicolas, Sarkofrance, Bembelly, Corto, Marc Vasseur, Océane, Manue, Florent, Quartier Citoyen, Camille, Sasa, Slovar, El Camino, Homer, Pensées de ronde, Superno, Mrs Clooney, Cui Cui, Gael, Camille et Karim, tous autant que moi assez perplexe sur la question, mais certains s’en sont bien tirés…
Pour l’heure, pas de fin collective du monde donc, parce que pour DSK, un exemple parmi d’autres, quoi qu’il se passe maintenant, c’est la fin d’un monde, le sien. La réalité du moment c’est bien l’individualisation à outrance, donc la multiplicité des mondes, distincts et étanches, jusque dans les petits recoins de la vie quotidienne, jusque dans la perception de l’actualité. La fin d’un monde pour le commun des mortels, cela pourrait être tous ces accidents de la vie, une maladie, une séparation, une décision politique, un conflit, un licenciement à un âge avancé, tous ceux dont on se remet à grand peine, que l’on gère tout seul, ou presque, ou pas…
On annonce déjà ici ou là de nouvelles dates officielles de fin du monde. J’en ai retenu aucune. Aujourd’hui, je n’ai qu’une échéance en tête : le 6 mai 2012. Et compte-tenu du clivage actuel de notre société, le résultat à 20 heures risque fort de sonner comme la fin d’un monde pour le camp défait.
D’ailleurs, Ubuntu, dans sa dernière version, a laché (le) gnome pour Unity… Tout un symbole.