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Very Bad Trip 2 (The Hangover 2)

Publié le 24 mai 2011 par Mg

Mêmes joueurs, deuxième manche. Après le carton surprise de 2009, la dream team se devait de retrouver le chemin du grand écran pour nous resservir la même recette, celle d’une comédie moderne et culottée (ou déculottée), tout aussi peu mature que les autres mais avec un sérieux grain de folie sur ce qu’il était possible de montrer face caméra (subtilement, m’enfin..). Plus loin, plus fort, plus haut, ce Hangover 2 se permet d’enfoncer le bouchon dans l’orifice, quitte à perdre en route ceux qui auraient voulus une réelle remise en question.

Car non, la suite n’accouchera pas d’un nouveau succès phénomène, mais bel et bien d’une confirmation : le Wolf Pack (Cooper, Helms, Galifiniakis) is back! On ne change pas les règles, on ne change presque pas le scénario (un mariage, un disparu, un gros mal de tête..), mais on change le cadre. Comment faire plus dingue que Las Vegas? Balancer nos trois Pieds Nickelés en plein Bangkok, là où les cartels règnent, les clubs pullulent, et les règles n’existent pas. Au final, notre trio démoniaque n’en souffrira pas tant, car passé le réveil difficile (ouch..), il ne leur arrivera quasiement rien. Bon, quelques tirs d’armes automatiques, un passage à tabac par un moine silencieux, un singe pervers et un Paul Giamatti épisodique… Au final, rythmé et rocambolesque, le deuxième volet de The Hangover nous fait profiter du retour de nos trois chers personnages, ayant rapidement conquis le coeur des fans. On se moque un peu de ce qu’il va se passer, sûr qu’ils en prendront pour leur grade : on passe un bon moment avec eux.

Dans tout ça, c’est définitivement Zach Galifiniakis qui tire les ficelles du film. Chacune de ses apparitions, de ses lignes de dialogue ou de ses mimiques nous font rire (et c’est bien Todd Phillips qui l’a remarqué..), et le seul contrepoint comique réel sera le retour inattendu (mais pas tant) de Ken Jeong, le Senor Chang de Community, trublion farceur et malfaisan au faciès rieur, pépite en hors du comique à l’américaine. Si les deux autres sont bien là, ils s’occupent d’offrir l’assistante à ses deux là, ou plutôt à les subir. Définitivement barré, le film y va à fond dans la vanne, loin devant ses confrères timides et timorés, visant un public plus mâture que le reste (mais après tout, pas forcément!). Le générique de fin, forcément attendu, en rajoute une grande couche via quelques clichés expliquant certaines choses passées sous silence dans le film, permettant au spectateur intelligent d’avoir toutes ses réponses. Non, définitivement, cet Hangover, bien que peu surprenant, offre une bonne dose de rire pour ses fans, et sans perdre de sa verve. Sans faute d’orthographe.


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