de Philippe Delerm .
Folio (2003)
Editions du Rocher (1993)
147 pages
Roman, France
Résumé
"Le Baiser de l'Hôtel de Ville. Je n'aimais pas cette photo. Tout ce noir et blanc, ce gris flou, c'était juste les couleurs que je ne voulais pas pour la mémoire."
La librairie où François travaille ferme ses portes ; à l'approche de la quarantaine, il se retrouve face à lui-même. Les souvenirs se bousculent, amplifiés par la vogue des années cinquante. Il
éprouve alors le sentiment d'être dépossédé de son enfance. Pourquoi ses parents ont-ils toujours prétendu être les amoureux que l'on voit sur cette photo de Doisneau?
Mon avis : commencé et jamais fini
Peintre des petits bonheurs du quotidien, Philippe Delerm accède à la notoriété grâce au succès phénoménal de 'La Première Gorgée de bière et autres plaisirs minuscules', paru en 1997. Inspirés par la peinture impressionniste, ses écrits dénotent un goût prononcé du détail, du souvenir et de l'émotion prise sur le vif, un cocktail savoureux qui signe sa marque de fabrique et suscite l'enthousiasme de ses nombreux lecteurs. Ce fils d'instituteur, diplômé de lettres modernes et lui-même enseignant, envoie ses premiers manuscrits dès 1976 mais se heurte à des refus d'éditeurs, jusqu'à la parution discrète mais remarquée de 'La Cinquième Saison'. L'engouement constant qui accompagne la parution de ses recueils de nouvelles, tels que 'La Sieste assassinée' en 2001 ou 'Enregistrements pirates' en 2004, lui permet d'abandonner l'enseignement et de vivre de sa plume. Il écrit alors des romans jeunesse comme 'L' Envol' ou 'Elle s'appelait Marine'. En 2006, Delerm devient directeur de la collection Le Goût des mots pour les éditions Point, tout en poursuivant sa carrière d'écrivain. Plus attaché à son village de l'Eure qu'aux cercles parisiens, Philippe Delerm est parvenu à s'imposer comme un auteur renommé et populaire, considéré comme le chef de file d'une école littéraire minimaliste et humaniste.