La chute marquée des marchés actions a été nourrie par une suite de dégradations récentes sur la notation des dettes souveraines (Italie, Belgique, Grèce, etc.). L’annonce par des régions espagnoles de déficits plus élevés que prévus a par ailleurs renforcé les inquiétudes sur le déficit public du pays. Le gouvernement espagnol doit désormais payer 5,5% d’intérêts pour emprunter à 10 ans. Enfin, les différends à la tête de l’Eurozone sur une éventuelle restructuration de la dette grecque ont contribué à aggraver la situation.
Suite à la dégradation par Standard & Poor’s de la perspective sur la dette italienne, le gouvernement de Silvio Berlusconi a laissé entendre qu’il lancerait un plan de rigueur de 35 à 40 milliards € dès juin 2011. S&P écrivait vendredi que « les perspectives de croissance actuelles de l’Italie sont faibles, et la détermination politique pour des réformes améliorant la productivité semble défaillante. »
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- Eurozone Debt Concerns Grow, The Wall Street Journal