Petit caméléon domestique vivant tranquillement dans un vivarium, Rango se retrouve, par un incroyable concours de circonstance, dans le désert de Mojave, dans une petite ville du nom de Poussière. Là, grâce à son incroyable bagou, il se fait passer pour un héros, et se fait très rapidement nommer shérif, afin de remplacer le précédent qui vient de mourir...
Rango (1h47, 2011), film américain de Gore Verbinski, avec les voix originales de Johnny Depp, Isla Fischer...
Je vais vous la faire rapide : j'ai bien aimé Rango. Ce film a tout pour plaire : des
petites bestioles sympas (ça, c'est pour ma fille), un film avec Johnny Depp (ça, c'est pour moi), une histoire sympa (encore pour ma fille, même si je ne crache pas dessus), des références cinématographiques (c'est totalement pour moi, mais y'en a tellement que je tire mon chapeau au premier qui les a toutes trouvées), un réalisateur gigantesque (euh, non, là c'est juste pour la blague !)Alors c'est vrai qu'on rigole beaucoup, qu'on s'attache carrément à toutes ces bestioles hirsutes et légèrement déplumées, que les dessins et l'animation sont absolument magnifiques, franchement bluffants par moment. Ce que j'ai peut-être trouvé le plus intéressant, c'est le jeu d'acteur de Johnny Depp. Non, là, je ne rigole pas. Derrière le caméléon avec ses drôles de yeux, on retrouve tout à fait le Depp comique des Pirates des Caraïbes (oui, je sais, c'est le réal des trois premiers de la franchise Disney). Et on découvre d'ailleurs pas mal de références aux films de Depp : Arizona Dream, Las Vegas Parano...
Bon, je dois avouer que certaines références sont un peu trop transparentes à mon goût, comme l'apparition de Clint Eastwood himself, suivi d'une parodie du rôle (ou peut-être plus de la silhouette) qu'il a tenu dans les films de Leone. J'ai trouvé ça un peu lourd.
Oh, bien sûr, le scénario est assez banal, ne nous réservant que peu de surprises, et j'ai trouvé ce film un poil long (presque deux heures tout de même).
Cependant, ce serait mentir que de dire que ce film est raté et qu'il faut passer son chemin. Je l'ai vu plus de deux mois après sa sortie nationale, et je ne regrette pas d'y être allé. Ma fille non plus !
note :