Le village de Détrier, en Savoie, a décidé de tout faire pour ne pas perdre son école. Il s’agit d’une classe unique de 10 élèves. Le conseil municipal a donc voté une subvention pour payer un instituteur à la rentrée prochaine. Un enseignant privé donc, qui officiera dans une école publique. Dans l’école de Détrier, il n’y a qu’une seule classe. Dix élèves de la grande section au CM2. Une institutrice aux petits soins, quasiment du sur-mesure. Mais pour l’administration, l’effectif est insuffisant et l’école doit fermer au grand dam des parents d’élèves. Nous sommes attachés à notre école, à ce petit effectif qui nous permet d’avoir une pédagogie adaptée à chaque enfant. Pour éviter la fermeture, la municipalité a décidé de financer l’embauche d’un instituteur et de créer une cantine. L’idée est d’ouvrir une classe de petite et moyenne section qui faisait défaut. L’objectif est de faire revenir ici les enfants de 3 et 4 ans scolarisés dans le village voisin. Mais la commune a-t-elle le droit de créer une classe ?
Notre seule obligation est de respecter les normes de sécurité en matière d’accueil et d’hygiène. L’instituteur sera sous contrat privé dans une école publique. La scolarité sera gratuite. Pour le village, cela coûtera 30.000 euros par an. Tout est question de priorité : soit on met l’argent sur les routes, soit on privilégie l’école et à Détrier, on a choisi l’école. Deux instituteurs ont déjà fait acte de candidature. En ouvrant une deuxième classe, l’école espère attirer 29 élèves et consolider les rangs pour la photo de classe.
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