Je suis (enfin, j’étais) une ado des 90′s. Quand Kurt Cobain s’en est allé j’avais 17 ans et j’étais une de ces minettes aux cheveux sales et vêtue d’une chemise de bucheron trois fois trop grande qui ne jurait que par L7 et Led Zeppelin.
Et puis un jour, j’ai rencontré Daria. Elle était comme moi, déjà cynique et désabusée par ce « monde malade et triste » engendré par la génération MTV, les sitcoms pour ado tout lisses et les balbutiements de la télé réalité. Et un peu comme elle, (et comme n’importe quel ado à n’importe quelle époque !) je me demandais bien ce que je pouvais faire là.
Mais ce que Daria me fit surtout découvrir, c’est une notion moderne du féminisme, propre et sans appel tel un revers de katana. Une phrase et tu meurs. C’est peut-être à ce moment là que j’ai commencé à ouvrir ma bouche et à lancer mes shurikens verbaux vis à vis des propos machistes du quotidien.
Mais Daria c’est avant tout un témoignage d’une époque particulière, comme un avant goût de ce que nous vivons maintenant, du coup si vous ne connaissez pas du tout Daria je vous invite à lire ce très très bon article intitulé Daria : ma misanthrope bien-aimée qui présente cette excellente série et qui donne pas mal de références (musicales notamment) à tout un univers que j’ai bien connu à une époque.
Lalalalala….