[Test] Dream Trigger 3D - 3DS

Publié le 23 mai 2011 par Fichi

Éditeur : D3 Publisher

Développeur : Art Co. Ltd

Multijoueur : 2 Joueurs en local

Une nouvelle machine apporte toujours son lot de surprises et d’attentes. On espère dénicher des petites perles qui vont faire qu’on ne pourra plus décoller de notre console. Mais jusqu’à présent on ne peut pas dire que la portable de Nintendo rempli entièrement ce contrat, c’est pourquoi on attend qu’un titre émerge enfin pour nous en mettre plein la vue.

C’est pas un papillon, c’est mon vaisseau !

Avec les premières images qui ont circulées, on était en droit d’être assez dubitatif devant ce qui se présentait comme un shoot’em up musical au gameplay très énigmatique. L’utilisation du double écran de la 3DS est ce qui fait toute son originalité, sur celui du haut on dirige notre vaisseau, ou du moins ce qui s’y apparente. En grattant l’écran tactile on pose des sonars dont l’explosion sonore fera apparaitre les ennemis invisibles, mais dont le trajet est tout de même apparent. C’est uniquement à ce moment là qu’on pourra lancer notre vaisseau dessus pour les détruire, en activant notre bouclier à l’aide des boutons de tranche. Cette action nous protège également des tirs, mais seulement durant un court laps de temps jusqu’à l’épuisement de notre jauge d’énergie. Pour la remplir il suffit d’éliminer ou découvrir un ennemi, ou bien de ramasser des bonus.

Simple et addictif ce principe s’étale sur une cinquantaine de tableaux qu’on débloquera au fur et à mesure dans le mode principal. Dans celui-ci, on doit avancer sur une carte qui s’étendra très rapidement pour tisser une toile de constellation. Chaque stage se termine par un mini boss et plus ponctuellement on devra en affronter des plus gros qui feront office d’un niveau entier. On dispose aussi d’un mode jeu libre, chrono et d’un versus contre un deuxième joueur. Malheureusement, ce contenu n’est pas assez conséquent pour rattraper la redondance du gameplay. Car si la maniabilité peut paraitre assez difficile, après un petit temps d’adaptation on prend rapidement ses marques et le rythme de progression devient tout de suite beaucoup plus facile. Les mécanismes de jeu n’évoluent pas, et du début à la fin on fera tout le temps la même chose.

 

Une explosion graphique

Dream Trigger 3D nous propose un aspect graphique assez déroutant mais à la fois saisissant. Chaque niveau qu’on sera amené à traverser est une explosion de couleurs qui possède son propre univers. On découvre des forêts et des feuillages dans le vent, des planètes en rotation, ou des environnements beaucoup plus abstraits. Une réalisation qui est appuyé par une remarquable gestion de la profondeur 3D, qui se démarque par exemple quand un bonus arrive du fond de l’écran pour arriver à notre hauteur pour pouvoir le saisir.

On pourra s’extasier durant des heures sur la beauté du jeu mais cela ne suffit par pour en oublier ses défauts. On ne peut pas reprocher au jeu d’être mauvais, bien au contraire car il est même très original dans sa manière d’aborder le shoot, mais il ne se renouvèle pas et on s’en lasse très rapidement. On pourrait revenir dessus le temps de quelques parties, mais même le système de scoring est très limité et n’arrivera pas à nous satisfaire très longtemps.

En résumé

Le concept de Dream Trigger 3D aurait sûrement gagné en profondeur s’il avait été poussé un peu plus loin. Esthétiquement très réussi, cela ne suffit pourtant pas à le rendre indispensable. Tout juste honnête, ce petit ovni ne restera pas dans les annales et sera simplement une petite curiosité le temps de passer à autre chose.