Le porte-parole du PS a évoqué lors du point presse hebdomadaire les enjeux de la nomination d'un nouveau directeur général au FMI.
FMI: l'Europe doit défendre ses intérêts par PartiSocialiste
Il a estimé que les Américains ont voulu «redorer leur image auprès des pays émergents en demandant que les européens abandonnent la direction du FMI sans que ça remette en cause le fait qu'eux dirigent la Banque mondiale». Selon Benoît Hamon, «il n'y a rien qui justifie» la remise en cause de l'accord «qui date d'après-guerre», selon lequel la direction de la Banque mondiale echoit aux Américains et celle du FMI aux européens.
Il a également noté que les pays émergents «ne sont pas d'accord entre eux» concernant le candidat à présenter. «Peut-être demain faudra-t-il qu'il y ait un membre d'un pays émergent à la têtedu FMI, mais il n'y a rien qui jusitifie que les européens ne défendent pas leurs intérêts par rapport aux Etats-Unis et à la Chine».
Concernant la candidature de Christine Lagarde, il a jugé que «ses convictions politiques ne sont pas les nôtres». Benoît Hamon a rappelé l'objectif des socialistes que le FMI agisse pour la régulation, «or madame Lagarde a travaillé à la dérégulation dans toute sa carrière politique», et «à ce qu'on tienne compte autant de la croissance et de l'emploi que des déficits». Ses convicitons sont «opposées à ce qu'il serait nécessaire de faire en matière de régulation internationale» a résumé le porte-parole du PS. Il a noté également que les candidats actuels à la direction du FMI «sont tous libéraux».