Le leader du Modem est le probable grand gagnant à terme de la nouvelle donne qui lui ouvre un espace politique et surtout une opportunité de style.
Que resterait-il du Centre face à une offensive de social-démocratie ? Probablement pas grand chose.
Avec l'affaire DSK mais surtout avec l'entrée de Martine Aubry dans la compétition 2012, le jeu politique revient à ses "classiques" : droite / gauche.
Une droite très à droite contre une gauche très à gauche : d'où la libération d'un large espace au Centre.
Un espace d'autant plus important que le choc des styles va s'imposer. Bayrou c'est un "populisme bon enfant", le bon sens ajouté de spiritualité chrétienne.
De là à considérer que ce style est le cadre de la réconciliation nationale, il n'y a qu'un pas que de nombreux analystes effectuent actuellement.
François Bayrou ne peut donc que souhaiter la désignation de Martine Aubry. La présidentielle 2012 changerait alors totalement des ancrages de 2007.