L’enquête parlementaire anti-prostitution repose sur des informations bidons.

A l’ Institut National de la Prostitution, nous revenons souvent sur les chiffres truqués et les opérations de manipulation de l’opinion venant d’association anti-prostitution qui ne savent plus quoi inventer pour condamner la prostitution. Au premier rang de ces associations qui manipulent les données et les chiffres, il y a le NID, qui est le principal interlocuteur des pouvoirs publique, et qui ne cesse de dire n’importe quoi sur le monde de la prostitution pour atteindre un objectif : Faire interdire formellement cette activité. Ainsi, le NID est capable de sortir de son chapeau pointu des chiffres venant de nulle part, sur la majorité d’étudiantes qui se prostituent (on les cherche encore…) sur les viols à répétition des prostituées, sur leur état d’esclave (selon, le NID, presque aucune n’aurait le bénéfice de ses revenus) et sur les drames humains dont elles furent victimes (puisque selon le NID, la grande majorité des prostituées ont été violées enfant). Toutes ces choses bien laides sorties directement de leurs petites cervelles de propagandistes à deux balles ont l’avantage de diffuser l’idée “classique” que l’on se fait de la prostitution : délinquance, violence, ultra-libéralisme, esclavage, etc.  N’est ce pas ce que veut entendre le publique quand ce thème difficile est abordé ?

C’est un secret de polichinelle dans tous les milieux s’ intéressant à la prostitution : Le NID, c’est un groupuscule de baratineurs qui invente, échafaude et raconte des histoires effrayantes qui plaisent à ceux qui veulent justement écouter ça. Dommage que les pouvoirs publics donne son oreille à cette association fumeuse qui, maline, dit ce que l’Etat veut entendre : Qu’il faut punir, surveiller et appliquer la tolérance zéro. Le NID offre sur un plateau des solutions taillées sur mesure pour le cerveau d’un énarque.

Que le NID se rassure, il n’est à le seul à bidonner l’information  : Bien d’autres association anti-prostitution sont obligées de mentir pour faire passer leurs idées. Il est vrai que les théorie anti-prostitution ne tiennent pas trop la route, alors il faut inventer. C’est ce qui s’est passé avec  le rapport gouvernemental suédois rédigé par Anna Skarhed paru en juillet 2010  qui n’ose pas voir en face l’échec de leur politique anti-client. Leur solution ne marche pas scientifiquement ? Tant pis, on va quand même dire que ça marche !

Que le NID invente des chiffre après tout, si ça amuse cette association de détraqués… Mais que des rapporteurs parlementaires aient la naïveté de prendre ces chiffres “tels-quels”, et, au cours de leur enquête, de se baser sur un rapport parlementaire bidon du parlement suédois, nous, ça nous embête beaucoup, car un rapport qui repose sur des données biaisées ne peut pas donner une bonne loi.