de François Nourissier .
Gallimard (2000)
660 pages
Roman autobiographique, France
Résumé
Des Mémoires ! Certes non !", prévient François Nourissier.
Il s'agit bien là de souvenirs, mais organisés de façon autrement plus passionnante que dans des Mémoires classiques.
Au fil de ses pensées, regroupées par thèmes, l'écrivain rappelle à lui les composantes d'un passé politique, sentimental, militaire, littéraire surtout, qu'il commente avec verve et
modestie.
Peurs, déceptions, joies, questionnements, tentations, engagements : sans chercher à tout raconter, sans complaisance, au hasard des moments ou impressions marquants qui lui reviennent, il nous
livre simplement la précieuse expérience d'une vie "habitée" par les livres.
Mon avis : pas encore lu
(France, 1927, 2011) Après des études universitaires chaotiques à Sciences-Po, à la Sorbonne et en Droit, François Nourissier vit de petits boulots et se consacre à l'action humanitaire avec le
Secours Catholique en faveur des ' personnes déplacées ' et des réfugiés. Il entre ensuite dans le monde de l'édition en devenant secrétaire général des éditions Denoël de 1952 à 1955, puis il
occupe le poste de rédacteur en chef de la revue La Parisienne de 1955 à 1958, et de conseiller aux éditions Grasset de 1958 à 1996. En tant que journaliste, il collabore à de nombreux journaux,
surtout comme critique dramatique ou littéraire (Nouvelles littéraires, Le Point, Elle, Vogue, Paris Match, Le Figaro magazine.. .). L'homme qui se dit écrivain mais pas ' viscéralement romancier
' se fait remarqué en 1964 avec 'Un petit bourgeois', considéré comme son chef-d' oeuvre, deuxième volet d'une trilogie autobiographique entamée avec 'Bleu comme la nuit' en 1958 et qu'il clôt en
1966 avec 'Une Histoire française', grand prix du roman de l'Académie française. Il obtient le prix Fémina quatre ans plus tard avec 'La Crève', en 1970. Il est élu en 1977 à l'académie Goncourt,
il en devient secrétaire général en 1983 puis président en 1996. Il quitte ses fonctions en février 2002, mais reste néanmoins membre influent du jury. Des problèmes de santé le forcent à
démissionner de l'académie en 2008. Jugeant le moment opportun, François Nourissier publie la même année 'Eau-de-feu', autobiographie qu'il avait écrit plusieurs années auparavant. Il y décrit la
lente agonie du couple qu'il forme avec Hélène Cécile Muhlstein, artiste peintre qui sombre dans l'alcoolisme alors que lui est frappé par la maladie de Parkinson, qu'il nomme 'Miss P.'
Il décède le 15 février 2010, à l'hôpital Sainte-Perine à Paris, à l'âge de 83 ans.