Surfant sur la vague des énergumènes « sauveurs de monde » sortis de l’imaginaire de MARVEL, Thor n’échappe pas au stéréotype lassant du divertissement à l’américaine. Le réalisateur Kenneth Branagh, connu avant tout comme étant un grand acteur britannique, offre un film de commande où rien ne dépasse tant les effets spéciaux sont lisses et chiadés.
Moralité : laissons donc aux Michael Bay, Sam Raimi et toute la clique des spécialistes des effets « badass » ce qui leur appartient, à savoir les semblants de blockbusters… Au final, si certains réussissent à mener leur film, Kenneth Branagh le laisse couler dans les abîmes cruels du manque d’âme. Le film s’avérait pourtant réjouissant.
Le casting glamour se compose de Nathalie Portman, fraîchement oscarisée et bien pâlichonne devant la tonne de muscles de Thor, interprété par Chris Hemsworth, sorte de Megan Fox au masculin, aussi mauvais acteur qu’il est beau.
Tout cela pour dire que, malgré ses prétentions, Thor est un bon film du dimanche où vraiment il n’y a plus rien à faire.
L.P.LL’affiche de Thor :