Vous le savez certainement, Bono et The Edge ont monté un spectacle intitulé Spider-Man Turn Off the Dark à Broadway. Bon, il faut croire qu’ils ont vraiment du pognon à cramer hein parce qu’ils ont pris un sévère bouillon.
www.youtube.com/watch?v=a_amDjGtI8k
La critique est unanimement négative et même eux reconnaissent qu’ils se sont gourés en croyant être capable de mettre au point un tel projet. Après avoir investi 70M$ dans ce show, la claque est d’autant plus rude que, visiblement, la magie est plutôt bien présente mais que c’est l’histoire et la mise en scène qui pêchent par manque de cohérence.
A chacun son métier donc et, faute d’expérience et de bons conseils, on se plante.
Et voilà le genre de fail auquel on s’expose quand on est pas maitrisant sur le sujet. Ci-dessous une scène du spectacle bien foirée comme il faut (vidéo amateur).
www.youtube.com/watch?v=-OvxE4zVOgs
Dans la foulée débarque également le show Batman Live qui tournera d’abord à Manchester le 19 juillet puis dans toute l’Angleterre pour ensuite s’exporter si tout va bien. Il s’agit d’un spectacle bien différent de celui de Bono puisqu’il est monté par de vrais pros du genre et, d’après le trailer ci-dessous, semble vraiment miser sur une série de costumes digne de ce nom.
www.youtube.com/watch?v=fNuraB_Ri34
Avec le pitch suivant : Faithfully adapted from the DC Comics characters and stories, BATMAN LIVE focuses on Robin’s quest for justice, which leads him to follow in the footsteps of his hero, the mysterious vigilante known as the Batman – much to the dismay of his protective guardian, millionaire Bruce Wayne – who secretly happens to be Batman.
Peut-être aurons nous également la possibilité de voir ce show en France. Ceci dit, je ne suis pas du tout client du genre. Je trouve déjà plutôt passables les adaptations ciné des Comics alors les transposer au théâtre est pour moi un non sens. La féérie des dessins et l’imaginaire auquel ils font appel ne peuvent prendre forme dans une réalité du quotidien. C’est contraire à toutes les règles de base du genre pour moi.
Le retour en grâce du Comics ne justifie pas tous les excès et le marketing de masse a aussi ses limites.