Lu dans Libération du 2 mai 2011 : « People Magazine parle de « la fin d’une époque ». Le New York Times évoque le « décès d’une vieille institution de la télévision » et le Los Angeles Times regrette « un genre qui disparaît ». De quoi s’agit-il ? De la mort programmée de ce monument que fut le soap opera pendant plus d’un demi siècle sur le petit écran américain. » Ce constat résulte de la suppression par la chaîne ABC de deux de ses feuilletons vedettes, tout comme CBS l’avait fait l’année dernière avec l’un des siens.
Pour rappel, le terme soap opera vient du fait que ces séries étaient sponsorisées par des marques de savon (soap) comme Procter & Gamble ou Lever Brothers par exemple. Diffusées dès la fin des années 50 à la télé l’après-midi, elles étaient destinées aux ménagères pour les inciter à acheter plus de savons et de lessives.
Lundi, comme toute la semaine, « l’affaire DSK » va mobiliser toutes les chaînes d’informations ainsi que mon attention. Incrédulité, consternation et toute une palette de sentiments divers me font passer par toutes les couleurs de l’ahurissement.
Mardi sur TF1 je rejoins le Dr House. Le toubib emmerde tout le monde comme d’habitude et il faut reconnaître que parfois il est particulièrement pénible avec son entourage qui a bien du mérite à continuer à le côtoyer, grâce à l’imagination débridée des scénaristes. Ceci dit, il va falloir qu’il continue à être bon, car l’avalanche de spots de pub sur cette chaîne me sort par les trous de nez. Docteur, au secours, quelle est cette maladie ?
Jeudi sur France3, un film réalisé et interprété par Tommy Lee Jones Trois enterrements (2005). Un paysan mexicain descendu par un flic des frontières, T.L. Jones son copain réclame en vain justice. N’y parvenant pas, il s’embarque dans un long périple à travers le désert, avec le corps du mexicain défunt et le flic devenu son prisonnier, pour ramener le mort dans son village. Bien que déroutant parfois, cette première réalisation pour Jones est plutôt réussie, histoire d’honneur et d’amitié dans les paysages superbes et arides de la frontière américano-mexicaine, dont est natif l’acteur-réalisateur.Samedi je suis d’un œil éteint le Commissaire Magellan (Jacques Spiesser) qui mène sur France3
une nouvelle enquête passionnante, trépidante, pleine de rebondissements… non je déconne ! Magellan va au gré du vent et dans son secteur c’est toujours calme plat, il faudrait penser lui adjoindre une paire de rameurs pour accélérer le rythme.Dimanche je ne sais pas quoi faire, j’ai déjà vu l’excellent Mystic River de Clint Eastwood, l’Inspecteur Barnaby est une rediffusion, par contre je n’ai pas vu le dernier épisode (4) de Die Hard avec Bruce Willis. A l’issue d’un vote à huis clos, Bruce Willis l’emporte mais je me force quand même pour arriver jusqu’au bout 2h20 plus tard sans compter les pauses de pub ! Si Magellan est trop mou, John McClane est trop éreintant, une fois de plus je ne sais pas ce que je veux, réalisateurs et scénaristes ont bien raison de ne pas prendre mes remarques et critiques perpétuelles en compte.
Si la télévision américaine renonce à ses soap opera il semblerait que cette initiative ne soit pas encore arrivée en France, la preuve cette semaine. Toutes les chaînes de télé ont diffusé en même temps, une nouvelle série qui mêle scandale sexuel, argent comme s’il en pleuvait, un puissant et sa famille, une victime modeste et de couleur, des révélations chaque jour inattendues, bref une histoire tellement abracadabrante que personne ne peut y croire. Après sept jours je suis au bord de l’overdose, surtout qu’en fin de compte on n’a jamais vu la Belle et encore moins le bout de la queue de la Bête qui est pourtant au cœur du scénario !