étymologies incertaines (lettres N et O)

Publié le 23 mai 2011 par Dubruel

LETTRE N

« Nacelle »

Sorte de grande selle pour montgolfière.

« Narcotique »

Tic qui consiste à se droguer.

« Naturaliste »

Buraliste qui, l’été, prend ses vacances dans un camp de nudistes.

 

« Naturel »

Si on le chasse, il a la particularité de revenir au galop.

« Nazi »

Mot allemand des années 40 signifiant zizi kaput, nase.

.« Négligence »

 

« En France, les trois quarts de nos efforts ne sont qu’en vue de réparer des négligences. »

(André Gide, 5 juin 1940)

« Nocturne »

En argot : Chambre pour passer la nuit.

« Nourrisson »

De l’anglais ‘son’ (fils) : bébé à allaiter…fils à nourrir.

« Nycthémère »

Rien à voir avec le célèbre groupe de musique rock.

Il s’agit tout simplement d’une période de 24 heures.

LETTRE O

« Occulte »

Messe noire ?, O.K. ?

Onéreux

Quand les pêcheurs bretons rentraient au port après un long séjour en mer, leurs épouses leur préparaient de  bons petits plats.

Une des recettes les plus courantes était le homard aux néreux.

Les néreux étaient de petites algues très parfumées qui poussait sur les rochers. La pollution les a malheureusement détruites petit à petit.

« Opeldoch »

Voiture ou médicament allemand.

« Opercule »

Hercule couvert d’un chapeau ou d’un béret

L’OPIUM

D’après Albert de Pouvourville (en 1906)

Etapes de la fabrication de l’opium

Tiges de pavots fendues

Suc blanchâtre descendu

Collecte.

Quand la consistance est correcte,

Envois des colis

A la bouillerie.

Traitement,

Changement

De couleur :

Brun foncé.

Odeur

A froid : truffée

Chauffée :

Parfum merveilleux, indéfinissable.

…Usage reprochable !

Matériel du fumeur

La pipe : un fourneau

Et un long tuyau.

Une aiguille

D’acier et une lampe à huile.

Méthode

Le fumeur prend deux gouttes d’opium à l’aide de l’aiguille.

Il les fait grésiller à la flamme de la lampe à huile.

Quand la cuisson lui convient,

Il enfonce bien

L’aiguille dans le fourneau.

Il y dépose la boule dorée, boursoufflée,

Porte à sa bouche le bout du tuyau

Et aspire deux ou trois bouffées.

Rien ne se perd, tout se transforme

Le résidu de l’opération

Traité à l’alcool et par cuissons

Au bain-marie

Donne un opium second.

En Extrême-Orient, les pauvres trouvent même

Leurs délices avec l’opium quatrième.

Impressions ressenties

Dans ces vapeurs opaques, noircies,

Le corps et l’esprit

Sont envahis d’une douce euphorie.

Aucun désir de sommeil.

Au contraire, le fumeur bénéficie

De ses facultés physiques et intellectuelles

Entièrement,

Pleinement.

Une intelligence lumineuse se dirige selon le désir

Du fumeur, vers ce qui l’attire.

Si le fumeur demande le repos de son esprit,

Il arrive complet, absolu voire renchéri.

Le corps est oublié. Existe-t-il ?

L’esprit n’y songe plus. Que fait-il ?

Il est dans une sphère indéterminée, imprécise.

Les premières pipes donnent au novice

Des nausées et des vertiges particuliers.

Ces vertiges disparaissent quand le fumeur est habitué.

Il se sent enlevé dans les airs,

Libéré des contingences de la terre.

L’opium contient des stupéfiants

Mais aussi des excitants.

Il fait disparaitre toutes douleurs nerveuses

Et affections migraineuses.

En Chine, on en fait même absorber

Aux condamnés à mort avant de les exécuter.

« Opopanax »

Opium provenant des plantations d’Oyonnax

« Orage »

Mot inventé, un jour de sale temps, par Victor Hugo. Pour une meilleure compréhension du texte, le poète a ajouté : « O désespoir ! »

 

« Ordination »

Pays peuplé de futurs prêtres.

« Organe »

Harmonium fabriqué pour les ânes qui ne savent même pas toucher les grandes orgues.

« Orpington »

Tennis de table adapté aux poules.

« Oser »

Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas que les choses sont difficiles. (Sénèque).