Après Lagarde au FMI, c’est à présent au Ministre belge des Finances de se retrouver sur les rangs : Didier Reynders a clairement exprimé son intérêt pour une fonction « qui ne se refuse pas, une fonction où l’on est plus coopté que candidat. C’est une fonction où on peut avoir un impact sur l’activité économique, sur l’activité politique. Je crois qu’en politique il faut se dire ‘là où l’on est le mieux pour servir, autant en assumer les fonctions’. »
Pour le moment, c’est surtout le nom de Christine Lagarde qui circule et la Française part favorite surtout depuis le soutien affiché de la chancelière allemande, Angela Merkel. Didier Reynders convient d’ailleurs de la compétence de la ministre française.
Selon Reynders, « les États-Unis sont très friands des pays émergents et n’ont pas l’intention de quitter la présidence de la banque mondiale ni celui du numéro 2 du Fond monétaire. » ; or, comme ces pays émergents sont déjà présents dans deux comités ministériels tant à la Banque mondiale qu’au Fonds monétaire, l’Europe n’est pour le moment plus présente nulle part.
Il semble donc légitime au Ministre belge de nommer un Européen comme n°1 du FMI.