Triste sort que celui de Dominique Strauss-Kahn qui, malgré sa mise en liberté sous caution, voit sa vie s’écrouler tel un château de carte. Bien parti pour mener tambour battant ses militants socialistes vers une présidentielle bien cotée, le voilà déchu de sa position, que les sondages en France donnait pour favori, quitter le piédestal où il s’était maintenu n’est pas une sinécure. Considéré comme étant l’un des hommes le plus influent du monde de par sa position au sein de la FMI, être ramené au même rang du simple quidam, justiciable, lui a foutu un coup de vieux terrible. 21 mai 2011, qui ne présage rien de bon pour le parti socialiste français et pourtant, le 21 mai devrait être une date « apologique » pour le PS, car ce fut le 21 mai 1981, onze jours après son élection au suffrage universel, que François Mitterrand pu offrir à son parti l’ultime consécration en prenant officiellement ses fonctions de président de la république française.
Il est difficile de ne pas ironiser mais force est de reconnaitre que les amerloques ont fait forts ce mois-ci. Sans relation aucune mais qui marque quand même les esprits, après s’être offert la tête de Ben Laden dans un contrée lointain, ils se sont payé la tête de DSK à domicile ! Du jamais vu ! C’est a se demander si le Nobel du Président Obama y serait pour quelque chose, mais bon ce n’est que pure affabulation…
21 mai 2011, attente de nouvelles perspectives pour la Grande Ile, suspendue aux lèvres des « grands » de la SADC qui sont en réunion dans un sommet extraordinaire à Windhoek. Une sortie de crise tant espérée par les tenants du pouvoir à Madagascar, surtout après les investissements à outrance dans les efforts de « lobbying » pour influencer les chefs d’Etat de la SADC qui s’y réunissent. La Namibie doit surement connaitre un débat intéressant, si débat il y a, concernant l’Ile Rouge. La crise politique qui est en train de terrasser Madagascar depuis deux ans et des poussières. Le combat des « Titans » de la Grande Ile verra-il une issue favorable pour la population malagasy, éreintée par cette trop longue période de transition. Il est fort à parier que les travaux de lobbying battent leurs pleins en Namibie, mais les espoirs restent mitigés vu l’absence de réactions et de prise de position des participants à ce sommet avant le 20 mai. Ah, décidément, ce 21 mai de tous les espoirs ou de toutes les déceptions … ?