Malade ou non? C’est la question du moment. Les humains fuient par instinct à la douleur et ça nous affole d’être malade, particulièrement quand il s’agit d’un trouble psychologique ou mentale. Moi, au contraire. Paradoxalement, je trouve que ce que j’avais dis dans le texte précédent est absurde, pourtant c’est vrai. Je veux tellement être atteint par un vilain trouble psychologique. Dans ce cadre, trois éventualités me traversent l’esprit. La première pourrait être à l’origine d’une insupportable insatisfaction vis-à-vis du regard que porte les gens sur moi. En d’autre terme, la partie la plus faible de mon esprit estime qu’elle a besoin qu’on s’inquiète d’avantage sur elle. Elle veut que les autres s’occupent d’elle. En cas de maladie, ça pourrait attirer plus d’occupation et d’attention. En effet, l’entourage sera plus attentif à ce qu’il dis et ce qu’il fait face à un malade (en tout cas c’est ce qu’elle pense). Appelons cette partie de moi P1. Elle estime aussi que la guérison se fera en très peu de temps. La deuxième, P2 essaiera de trouver enfin une explication, plus ou moins raisonnable selon elle, à cette interminable souffrance à travers ce trouble. La troisième partie, P3, voudra trouver une explication à tous les échecs scolaires et sociaux. Elle pense le trouver dans la maladie. Après cette classification, il est un peu difficile de situer ces trois parties soi dans l’être ou le paraître. Il est évident que P1 figure dans le paraître parce qu’elle évoque explicitement les autres et leurs influences. P3 fait allusion aussi aux regards extérieurs mais implicitement car la réussite et l’échec, au-delà de la satisfaction ou l’insatisfaction personnelle, sont liés aux regards externes. Nous aimons que les gens apprécient notre travail, on ne peut pas le nier. P2, en son intégrité, concerne uniquement ce qu’on a appelé précédemment l’être et non le paraître. Ceci est vrai dans le cas où je ne suis pas masochiste. Ce n’est pas à écarter mais c’est peu probable. En résumé, deux parties sur trois accordent une grande importance aux autres. Une vérité qui me laisse sans voix, moi qui croyais le contraire. Ça pourrait expliquer le désaccord entre le narrateur et moi. En fin de compte, qu’est ce que j’en ai tiré de tous ce bordel? Où m’amène tous ça? A nulle part, c’est simple. Mais, le narrateur me fait passer une mélodie triste pareil à celle qu’on écoute à la fin d’un film tragique. On en conclu que ça doit être la fin de l’histoire. Aurais-je cette force surhumaine pour visualiser ce film encore une fois et éventuellement améliorer certaines scènes?
To be continued…