Magazine Concerts & Festivals

Fucking story of a fucking pressure

Publié le 22 mai 2011 par Laokin28

Fucking story of a fucking pressure

  • The fucking Story

Avant de commencer cette somptueuse critique de ce nouveau Blood Pressures observons l’existant. L'existant c'est The Kills. The Kills c’est un trio : elle, VV, chanteuse, lui, Hotel, guitariste (et boyfriend de Kate Moss, aucun rapport mais un peu quand même) et encore elle, boîte à rythme sulfureuse.

The Kills c’est garage, c’est sexy, c’est collant comme un marshmallow grillé qu’on aurait trempé dans du caramel, c’est léger comme une bulle de coca coincée entre 2 glaçons et dangereux comme un brezel.

Tout commence en 2003 avec Keep on Your Mean Side, nouveau, superbe. No Wow suivra, critiqué pour trop ressembler à son prédécesseur, avant de laisser la place à Midnight Boom, chef d’œuvre du groupe.

  • Midnight boom, une fucking apogée?

Que dire de Midnight Boom ? José Mourinho aurait sans doute parlé de produit fini. Steve Jobs aurait annoncé une « révolution ». Et Jésus de Nazareth y aurait vu un miracle. Disons juste bon, trop bon. Alors que fait-on après un chef d’œuvre ? On change de nom, comme RockActu' ? Non, ça, c’est déjà pris. On se suicide comme Kurt Cobain ? Ça aussi, ça a été fait il y a bien longtemps.

Alors aux Kills de répondre, si on ne peut pas faire mieux, on va faire différent, mais pareil.

  • Fucking pressures

Là c’est le moment que tout le monde attend. On critique. C’est maintenant que je dis si vous allez aimer, si vous devez aimer.  Masturbation intellectuelle sans précédent, la critique musicale restera à jamais un art incompréhensible, sa seule qualité. Alors savourez.

On sent à l’écoute de cet album une évolution dans les compositions, sans réinventer Midnight Boom, mais quand même. Blood Pressure c’est sans doutes plus maitrisé, convenu, contrôlé, et puis malgré tout sauvage, puissant, mélodieux, inspiré. Vous n’avez rien compris ? Moi non plus.

Si à présent il faut commenter chaque morceau pour une critique complète je dirais va te faire foutre, j’ai pas que ça à faire, t’as qu’à écouter. Mais quand même, on peut mettre en avant quelques titres, à commencer par le premier single, Satellite, qui ne déçoit pas, une excellente guitare, c’est propre, parfait pour les ondes (ça veut dire la radio, je précise pour les novices de la critique musicale).

Puis Wild Child arrive, courte ballade chantée par Hotel, qui nous offre un bol d’air, une coupure qui permet de souffler avant d’attaquer les choses sérieuses.

Et les choses sérieuses arrivent avec DNA, qui dévoile toutes les subtilités de la voix de VV. On écoute, on aime, on réécoute, on aime encore, et on continue comme ça longtemps.

On citera enfin You Don't Own The Road, électrisant, frissonnant… j’aime frissonner.

Alors quoi ? Vous n’avez toujours pas compris ? Il vous faut une conclusion ?

  • The Fucking conclusion

4ème album réussi pour le duo, sans doute moins que Midnight Boom, mais après tout on s’en fout, toujours faire mieux c’est une philosophie de merde parait-il.

De 2003 à 2011, ça fait 8 ans. Nous voilà donc face à groupe qui commence à s’affirmer dans le temps. Les White Stripes sont morts, vive The Kills.

Note : 8.2/10


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Laokin28 112 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossiers Paperblog